Carta Rallye 2025. Du 14 au 20 avril 2025

26 avril 2025

Une 9e édition qui a tenue toutes ses promesses. D’un côté, l’océan et, de l’autre, un campement qui prenait des allures de fête foraine orchestré par Youssef, le patron de  »Chez le Pacha », en attendant que les concurrents arrivent à la Plage Blanche, pour les vérifications administratives et techniques. Afin d’obtenir le fameux « Pass », tout le monde devait montrer « patte blanche ! » Même si l’ambiance était chaleureuse, elle n’était que de façade pour faire bonne figure devant les copains. Effectivement, aux vérifs, au fil des minutes, on sentait bien cette atmosphère si particulière des paddocks avant le départ d’une course auto/moto. Pendant ce temps, compte tenu de la richesse du plateau, les mécanos en profitent pour observer la préparation des véhicules de leurs adversaires qui seront aptes à prendre le départ. Une chose est sûre, cette édition ne sera pas une balade touristique ! Croix de bois, croix de fer, si je mends, je vais en enfer ! Et là, il faut faire confiance au traceur de pointe, le sieur Sébastien Delaunay. Une lame, voire une épée dans ce domaine. Avec une boussole et une carte, il est capable de vous emmener dans des endroits où le diable peut se cacher ! Outre le parcours surprise, la présence de Stéphane Peterhansel et Jordy Arcarons donne de la la hauteur à cette épreuve.

Pour remonter le moral des troupes, les membres de l’organisation avaient avec eux le roi de la poêle, le maître queux surnommé  »Chef Germain ». Oui chef ! Vêtu d’un tablier et ayant retroussé ses manches, il met de tout de suite la main à la patte avec sa brigade pour décharger le camion frigo de ses ingrédients et de tous les ustensiles nécessaires pour préparer le repas du soir. Pour l’instant, c’est la calme avant la tempête, seulement quelques membres de l’orga sont présents depuis deux jours. La préparation d’un Rallye, c’est comme pour l’installation d’un cirque qui arrive dans un village, tout est bien huilé, où chacun connaît sa tâche afin d’être opérationnel et efficace le plus rapidement possible. Et ce n’est pas ma collègue Elisabetta Caracciolo qui va me contredire.

Dimanche 13 avril. Parmi les forces en présence, côté autos et SSV, il y avait, entre autres, Simon Vitse, Jérôme Cambier, Yves Fromont, Nicolas Delencre, Bernard Andrieux, Pascal Henon, Laurent Ducreux, Loïc Minaudier, Jérôme Pélichet, Jonathan Lurquin, Max et Delphine Delfino, Stéphane Denecheau, Frédéric Valverde, Caroline et Stéphane Zosso, Pédro Goncalvez, Hugues Lacam, Patrick Martin, David Casteu, la famille Fenestraz, Rodolphe Mauduit, Xavier Lormand, entre autres… … À moto, un autre champion Italien était présent le pilote Alessandro Botturi, mais aussi, Benjamin Mélot, Gautier Paulin, Kevin Gallas, Olivier Yest, Rémy Moreau, Martim Ventura, Charlie Herbst, Addahri Souleymane, Kevin Gallas… Autrement dit, la bagarre allait être rude dans toutes les catégories. Dans la catégorie moto, tous les yeux étaient fixés sur l’écurie  »Ténéré Yamaha Rally Team » avec leur nouvelle Yamaha Ténéré 700. Un Team qui est encadré par Marc Bougeois et le grand pilote Espagnol, Jordy Arcarons. Cette année, l’épreuve accueillait aussi Noah Jacquet # 241, un jeune pilote reconverti sur le Rallye comme copilote. Noah détient déjà deux titres de Champion d’Europe en Ultra 4, catégorie SSV. À peine rentré d’un autre Rallye organisé au Maroc, Simon Vitse et Max Delphino se sont empressés de remonter dans leur Buggy MD Optimus Igol, avec beaucoup d’ambitions. Inch allah !

Outre le Team Yamaha, l’organisateur a réussi à faire venir plusieurs gros teams : Solurent, RM Sport, BTR, MD, ZZK Racing, Casteu Trophy, MMP, Dragon Rally Service, South Racing, Modulauto, Challenger Rallye, BRO Racing Team. Nomade Racing, Rallye Aventure.

Côté orga, grâce aux vieux briscards ! de la piste, l’organisateur pouvait compter sur eux, à l’image du Team Sylvain Couteau, Éric, Amaury, Antoine, Maurice, Éric… mais aussi, sur un corps médical de plus de dix personnes, dont Gaël Chazal, Kiné du Dakar qui avait la lourde tâche de remettre en forme tous le sconcurrents mal en point. De plus, le Rallye avait à sa disposition un hélicoptère d’urgence et un camion balai qui allait sans doute faire des aller et retour incessants. Oh, là là, que du lourd ! Place à la course.

ES1. Lundi 14 avril. 492 km, dont 306 km crhonométrés. Direction Icht, une ville bien connue par son oasis, avec l’un des plus beaux de la province, mais également par l’originalité de ses gravures rupestres préhistoriques de la région de TATA. C’est donc dans un décor de savane africaine entouré de dromadaires et d’acacias que les concurrentes allaient découvrir cet environnement pour le premier bivouac de la course. Le campement se nomme ‘’Auberge Botj Biramane’’.

Dès 9 heures, la première moto s’élance sur le sable humide de l’Atlantique. Si, en temps normal, la plage Blanche est abandonnée où les coquillages et crustacés déambulent au gré du vent, ce matin, ils étaient trop effrayés pour sortir de leur coquille ! Il faut dire que le ronronnement des moteurs raisonnait à des km à la ronde. Les baroudeurs savent que le pilotage est toujours lié à la navigation, et qu’il faut avoir une maîtrise de tous les instants pour concilier ces deux éléments. C’est donc une longue première étape qui attendait les concurrents, avec un parcours difficile pour les pilotes et les machines. Coup de tonnerre, après 25 km de plage, le # 103 Buggy Tarek de Fromont / Ferri s’arrête sur le côté. Ils devront attendre le passage du dernier concurrent pour faire venir leur assistance. À 17 h 30, seulement quelques motos passaient la porte d’entrée du bivouac, ainsi que l’Optimus MD # 101 de l’équipage Simon Vitse / Max Delphino. Vers minuit, le bivouac retrouve son calme et sa douceur de vivre sous la voûte étoilée.

ES2. Mardi 15 avril. 493 km, dont 390 chronométrés. Itch / M’Hamid. Il est 6 heures, Itch s’éveille et l ’Auberge Botj Biramane est déjà en ébullition. Le bruit des moteurs sert de clairon à toute la caravane  » Debout, les gars, réveillez-vous, il va falloir en mettre un coup ! »  Dans les allées de l’auberge, on croise des marmottes mal réveillées qui cherchent désespérément l’endroit du petit déj. Les petits nouveaux de cette discipline ont découvert hier un désert aride où l’on peut vite perdre pied. Pour les autres, à force de fréquenter ces endroits, à rouler jour après jour sur des pistes sinueuses et desséchées, ils ont développé un sens inné qui fait d’eux des êtres du désert que l’on ne peut comprendre, que si l’on partage un peu de leur monde. Sur la ligne de départ, tous les concurrents sont à la file indienne, très vite l’ambiance s’échauffe et la ferveur monte au fur et à mesure que le chrono s’écoule. Côté auto / SSV, dans les habitacles, les pilotes et copilotes sont aussi tendus que des arbalètes ! les yeux rivés sur leur chrono, les copilotes deviennent un genre de coucou qui vit au son d’une horloge ! Tic, tac, tic, tac…

Après des ennuis mécaniques de la veille, tout les concurrents de retrouver le doyen de la course, le pilote du Paris-Dakar, Bernard Andrieux. Son assistance Modulauto a travaillé d’arrache-pied une grande partie de la nuit pour remettre le Nemesis-R, sur pied. C’est sous un splendide soleil que la première moto # 39 de Benjamin Melot s’élance à bride abattue sur une grande ligne droite où la poussière voltige et drape le sol. Derrière lui, la bagarre est ouverte avec des durs à cuire ! Le # 84 Martim Ventura et le # 3 Allessandro Bottturi sont chauds comme la braise pour lui faire la peu, à sa moindre erreur de nav. En auto, ça sent la poudre. Là aussi, la bagarre s’annonce redoutable entre l’équipage # 101 MD de Vitse / Delphino, le SSV # 227 de Mickus / Leskauskas, et le SSV # 202 Zosso / Zosso. Trois cadors de la discipline aux dents longues ! Lorsque la piste devient plus ondulée avec plusieurs dangers III, on assiste à une chasse à courre entre pirates. Le SSV # 215 de Frédéric Valverde et Loïc Minaudier multiplie les offensives pour remonter dans le classement. Malgré les attaques répétées de ses poursuivants, l’Optimus de Simon Vitse résiste.

Le SSV # 201 d’Hugues Lacam et Delpine Delfino lance toutes ses forces dans la bataille au km 140, à l’approche du HP (hors piste). Coup dur pour le pilote moto Honda # 5 Souleymane Addahri qui chute lourdement. hier, certains oueds étaient infranchissables, et beaucoup de concurrents sont rentrés au bivouac très tard dans la nuit. Sous les directives du directeur de course, vers 22h30, Sylvain Couteau, Amaury et Antoine prennent la piste pour récupérer deux motos abandonnées en plein désert. On onstate qu’en arrivant au bivouac de nuit, plusieurs motards étaient tellement sales et épuisés par la piste que la moindre goutte d’eau était une bénédiction. D’autres ressemblaient à un sac de farine, avec les traits tirés et fatigués. Sur cette étape, beaucoup de courageux combattants ont vécu l’énigme d’un désert inhospitalier que ne vous fait aucun cadeau. Il est vrai que, dans le désert, on ne triche pas, on ne ment pas, et personne n’est à l’abri d’une mauvaise surprise. Pour Stéphane et Caroline Zosso, SSV # 202, les ennuis commencent « Pour nous, c’est une journée galère. J’ai cassé le bras avant supérieur au km 300. Du coup, j’ai attaché le bras brisé en deux avec des sangles sur la carrosserie, tant bien que mal. Mon véhicule ressemblait à une marionnette dirigée par un marionnettiste qui recherchait l’équilibre pour rester au sol. Mon épouse Caroline, a été très courageuse face à cette adversité. Il faut dire que je roulais aussi vite qu’avant la casse. J’espère que nous n’aurons pas trop perdu de temps.»

ES 3. Mercredi 16 avril. 193 km, dont 183 chronométrés. M’Hamid / M’Hamid. Le directeur de course décide de repousser le départ à 10h30. À 10h30, c’est encore sous un soleil bleu d’azur que les concurrents patientent à quelques pas de la ligne de départ. Le motard # 71 Gallas se positionne sur la ligne de départ. Devant lui, les photographes et vidéastes enclenchent leur matériel. Tout le monde retient son souffle. Vrooommm, vrooommm…, c’est parti pour une chevauchée fantastique. Derrière Gallas, le motard # 21 Paulin et le # 39 Melot qui attendent le décompte. Dans cette file d’attente, on remarque que Benjamin Melot est prêt à bondir, le couteau entre les dents, pour s’emparer du « Détroit de Gibraltar ».

15 minutes après la dernière moto, le # 101 MD Optimus de Vitse / Delpfino s’installe sur le starting-blocks 5,4,3,2,1,0 Vrooommm, vrooommm, vrooommm, la poussière se lève et en quelques secondes, et le SSV disparaît des flashs du caméraman. Derrière lui, ça ferraille à tous les étages ! Le # 105 de Dunbee de Nicolas Delencre / Jonathan Lurquin, suivit du SSV # 201 de Lacam / Delphino partent sur les chapeaux de roues. À l’abordage de l’Optimus et pas de quartier ! Ils sont forts ces Gaulois ! L’étape débute donc sur une première partie très technique, puis, le marchand de sable va vite faire son apparition sur des pistes I I I I, tout au cap. Sur la deuxième partie, les concurrents retrouvent le lac pas du tout ‘’Rikiki !’’ pour une échappée belle. Dans cet environnement, il fallait faire attention au piège compte tenu des dernières intempéries. Une fois passé cet obstacle, face à eux, des dunes et des dunettes de l’Erg de Chegaga, puis direction l’Oasis Sacrée avec des pistes sinueuses en fesh/fesh et plusieurs oueds, avant de retrouver des pistes du style WRC, avec de la végétation. La troisième partie n’était pas non plus une promenade de santé. Des passages étroits avec beaucoup de nav entre les montagnes, et des dunettes plutôt techniques à passer pour finir en beauté sur une piste rapide jusqu’à l’arrivée. Après l’effort, le réconfort. Et hop, viens boire un p’tit coup à la maison, y a du blanc du rouge et du saucisson. À mi-parcours, c’est le motard # 84 Ventura qui mène la danse devant le # 71 Gallas et le # 39 Bellot. Trois mousquetaires qui ne se quittent plus. Un pour tous, tous pour un.

Derrière, les autos filent plein gaz sur les pistes WRC avant de prendre de l’élan pour grimper sur les plus hautes dunes de Chegaga. Simon Vitse fait parler la poudre et montre la trace pour les copains qui ont moins de puissance que lui. Au loin, deux autos sont enlisées dans le sable ocre, pendant qu’un Bédouin assis sur sa mobylette leur fait un signe encourageant et chaleureux, puis continue son chemin sans problème. Plus près du ciel, Jonas Mahé, le pilote de l’hélicoptère, survole ce ‘’nid de coucou’’ comme un berger qui surveille son troupeau de brebis égarées dans l’Erg Chegaga. Il ne les quitte pas des yeux. C’est logique, car nous sommes dans un univers hostile et impitoyable au sein duquel l’homme n’a pas naturellement sa place. Comme des vrais marins, aujourd’hui, les pilotes affrontent une mer déchaînée au centre de cet univers hostile. Malgré tout, les pilotes du Carta sont conscients de leurs capacités et de leurs limites, reléguant ainsi toutes manœuvres inutiles aux Calendes grecques !

Après l’effort, le réconfort. Avant de repartir sur la spéciale de nuit, les concurrents Auto/SSV devaient reprendrent des forces pour affronter les 49 km. Et hop, viens boire un p’tit coup à la maison, y a du blanc du rouge et du saucisson !

Vous reprendrez bien un peu de dessert ! Pour pigmenter la course, à et avant de retrouver leur sac de couchage, les concurrents Auto et SSV devaient terminer la soirée par une dernière spéciale de nuit, longue de 49 km d’adrénalines, dans la pampa. Dans la nuit noire, les lampes LAZER qui équipaient les autos et les SSV éclairaient la piste aux étoiles ! Dans cette pénombre, il était difficile de savoir si le Mistigri allait se glisser dans un véhicule ? La sale bête !

Le départ donné à 21 h00. Au menu : HP, oued, piste sablonneuse et piste rapide jusqu’à l’arrivée. Rien de méchant, il fallait juste rester concentré quelques minutes. Le premier à se présenter devant une foule en délire, c’est le # 101 l’Optimus de Vitse / Delfino. Vrooommm, Vrooommm, au coup de clairon, l’Optimus # 101 part comme une balle sur du hors-piste, entre la végétation. En quelques secondes, le Buggy disparaît dans un nuage de poussière. ActionGraphers s’en donne à cœur joie pour immortaliser ces instants magiques pleins d’étoiles filantes. Ça crépite, ça éclaire, ça flashe à chaque départ d’un véhicule.

Juste derrière lui, le tout nouveau SSV # 201 de Hugues Lacam montre les dents, en 2e le # 204 de Pélichet et en 3e le SSV # 202 de Zosso. Tous les trois avaient pourtant bien l’intention de lui sucer la roue à chaque virage, et à chaque passage de dune. Des morts de faim qui ne lâcheront rien jusqu’à l’arrivée. Finalement, après avoir roulé dans les ténèbres, l’ensemble des concurrents étaient ravis d’avoir passé la ligne d’arrivée sans encombre. Sans surprise, Simon Vitse, dit Jack Sparrow fait encore parler la poudre, sapristi de nom d’une pipe ! Il est minuit, plus rien n’est à l’ordre du jour, les valeureux guerriers de l’apocalypse rentrent au bivouac pour regarder la voûte étoilée et se glisser dans leur sac de couchage, bien douillet. Le marchand de sable vient de passer, les paupières sont de plus en plus lourdes et s’éteignent lentement sous le crépitement des postes à souder, pendant que la caravane disparaît dans la pénombre.

ES4. Jeudi 16 avril. M’Hamid / M’Hamid. 208 km, dont 198 cronométrés. Il envoie du bois le garçon ! Le programme de la journée est encore copieux, avec 35 km de bac à sable. Si le parcours ne révèlait aucune grande difficulté, la succession de changement de cap s’annonçait usante pour les pilotes et leur machine, mais aussi des plus motivantes pour déclarer la guerre sur ce terrain propice pour les meilleurs lames au profil aiguisé ! Il y avait aussi une succession de passage rapide, d’oueds et de dévers en courbes. Au poste de neutralisation et de ravitaillement le long de la RN9, les concurrents repartaient de plus belle pour lâcher les chevaux sur le « Lac tout Ririki Maous Kosto !», puis ils retrouvaient une nouvelle piste roulante avec de nombreuses pistes IIII, qui faisaient tourner en bourrique pluiseurs  » Afficionados  » de la discipline, jusqu’à l’arrivée. De toute façon, il ne faut jamais craindre les chevaux qui sont sous le capot, mais du conducteur qui est derrière le volant. Comme il envoie du bois le garçon, force est de constater que Simon Vitse devenait intouchable. Mais attention, la poussière qui drape le sol risquait de brouiller les pistes peu visibles, et c’est l’ennemi de tous, stagnant entre les épineux. Durant ces trois derniers jours, le SSV # 202 de Stéphane et Caroline Zosso a connu des pannes mécaniques à répétition. Malgré ces difficultés, l’équipage est parvenu à rester dans le peloton de tête en comprenant que, pour suivre le rythme, il fallait passer de l’obscurité à la lumière, en d’autres termes, en étant étincelants ! sans se mettre la rate au court-bouillon !

Une chose est sûre, tous les cadors avaient la possibilité de se distinguer. Dans la deuxième partie, les SSV # 204 Pélichet / Lecourbe, le SSV # 201 Lacam / Delphino et le SSV 210 David Casteu / François Bonnet ont dans le viseur l’Optimus de Vitse, qui, lui, a la tête dans le guidon. Un petit coup d’œil dans le rétro, Vitse, change de braquet et mouille le maillot jaune pour les redistancer. Mais, la horde sauvage ne l’entendait pas de la même oreille, les poursuivants passaient à la vitesse supérieure pour lui mettre la pression, entre autres, David Casteu. Dans l’Erg Chegaga, ça jardine et ça plante dure. Il y a des motos partout dans le bac à sable ‘’ Il est passé par ici, il repassera par là !’’ Vers 11h30, le gros de la caravane se retrouve dans un labyrinthe où chacun cherche la porte de sortie pour se diriger vers ‘’Iriki National Parck’’ Du coup, c’est le manège enchanté, les copilotes tirent des bords comme des vieux loups de mer. Après moult et moult tirages de bord, le copi de Vitse, Max Delphino trouve le bon cap pour sortir de ce piège et retrouve des pistes roulantes en direction du lac  »Tout Rikiki ! » Sur le grand plateau, les plus rapides survolent la trace à la vitesse d’un avion de chasse, genre Rafale. Les motos ne sont pas en reste, après cette partie ensablée à souhait, les moteurs avaient besoin de respirer le grand air. Pas de chance pour Hugues Lacam et Delphine Delfino, à 20 km de l’arrivée, leur SSV s’enfonce dans dans le sable fin à cause d’une pièce défectueuse.

ES5. Vendredi 18 avril. M’Hamid / Merzouga. 303 km, dont 290 chronométrés. La caravane prend la direction de Merzouga, ville bien connue pour ses belles dunes et ses magnifiques couchers de soleil. Un paradis pour les aventuriers en recherche d’adrénalines et de sensations. L’étape d’hier avait été difficile en nav pour tout le monde, usante, elle a mis le moral dans les chaussettes à beaucoup de copilotes. Sur le Paris-Alger-Dakar, Thierry Sabine disait le soir au bivouac « Vous verrez, le moral revient toujours au fond de la gamelle. » Une chose est sûre, tous les copilotes savent que les indications du Road Book ne sont que le reflet de la réalité, et aussi, de celui qui le réalise, car, entre la dernière reco de l’organisateur et la course, beaucoup de choses ont pu se passer. Une tempête de sable peut avoir effacé les traces, modifié le profil des dunes ou que la pluie a changé la configuration du terrain, comme c’est le cas sur le Carta Rallye. Mais après des heures passées dans l’habitacle ou sur sa moto à rouler sur des pistes en tous genres, ça commence à peser sur les avant-bras. La fatigue se fait de plus en plus ressentir à chaque arrivée.

Le départ de la première moto est donné à 8h00 tapante. Le soleil était au rendez-vous. Une spéciale relativement facile qui devrait faire souffler les mécanos au pied du lac. Au menu, un oued en eau à traverser, des petites dunettes au cap. Des (MVS) mauvaises pistes pour atteindre un ancien poste militaire en montée et en descente. La piste devenait de plus en plus défoncée, mais il fallait tout de même atteindre le point de refueling. Après cette halte obligatoire, les concurrents roulaient sur des pistes IIII parallèles, à grande vitesse. Dans un premier temps, il yn avait des petites dunettes avec du fesh/fesh et différents shots à passer. La troisième partie de la spéciale faisait place aux grands plateaux pour elles et ceux qui ont des fourmis sur la pédale d’accélérateur ! Sur la ligne de départ, le motard # 84 Martim Ventura KTM 450. Au coup de canon ! Les ailes de la moto se déploient, et la KTM s’élève dans un nuage de poussière qui retombe après son passage pour recouvrir le sol. À la file indienne, les motards étaient maintenant rodés à ce moment si important. Motivé et déterminé, Simon Vitse # 101 est au taquet. Il se présente à son tour devant le commissaire de piste. Vooommm, Vrooommm, Vrooommm, la bête de course s’élance pour une échappée belle. Derrière lui, six SSV enragés prêts à tout pour le pousser à la faute. À l’abordage, mille sabords, de mille sabords ! Le SSV 236 Concalves / Magalhaes file à son tour comme un Zèbre qui vient d’apercevoir un lion aux dents longues. le SSV # 210 de David Casteu crie aux loups. Sur la ligne de départ, on sent bien qu’il y a des bisbilles entre les trois premiers. Logiquement, sur cette spéciale particulièrement rapide, l’un des trois allait sans doute porter une estocade. Comme l’indiquait le Road-Book, cette spéciale était en deux parties. Une cassante et l’autre particulièrement rapide. À l’arrivée, plusieurs pilotes racontent « Aujourd’hui, on a ouvert en grand sur les plateaux ». Malheureusement, le motard # 36 FE 450 de Luce David, jette l’éponge en pleine spéciale, pour des raisons d’épuisement. Après une bonne nuit, il espèrait repartir le lendemain. Voilà une sage décision. Idem pour le # 34 EXC-F 450 de Christopher Rongeat.

ES6. Samedi 18 avril. Merzouga / Mezrzouga. 325 km, dont 318 chronométrés. En avant Guingamp ! Encore une belle spéciale en perspective avec des pistes variées avec la traversée de trois Ergs, plusieurs chotts, mais aussi avec du vrai pilotage en Tout-Terrain. Le départ est donné sur large piste en gravier. Dès les premiers km, le navigo sera mis à l’épreuve avec de nombreux changements de cap sur des pistes III criblées de gros graviers qui risquaient de rebondir sous le véhicule. Les motards devaient faire aussi preuve de prudence sur ce tronçon, pour ne pas endommager leur carter. Plus loin, la piste devenait plus roulante sur les plateaux légèrement sablonneux. Puis, les concurrents se dirigeaient sur un cayon de toute beauté. Au km 100, changement de cap avec la reprise de pistes sinueuses à souhait, fesh/fesh, lit de rivière à traverser ‘’ohé du bateau espèces de moussaillons d’eau douce’’ ! Après ce passage humide, les pilotes retrouvaient le sec entre les montagnes sur des pistes en dures, jonchées d’ornières et de saignées. Silence, on tourne, lumière, caméras et portables vont enregistraient le départ des rescapés. Pauline et toute son équipe étaient déjà en poste pour immortaliser ces instants magiques sur la ligne de départ. Sur les Startings, tous les concurrents écoutent le bruit de leur moteur qui résonne en eux comme un bourdonnement d’appréhension et d’excitation : appréhension de la panne, appréhension de manquer un Y, appréhension d’une défaillance mécanique… Car tout le monde sait que la victoire ne dépend que d’un fil. C’est humain, car parfois, les rêves peuvent passer au cauchemar en quelques secondes C’est d’ailleurs là que les tactiques les plus élaborées se fracassent contre les réalités primaires du désert. C’est aussi là que la part invisible se cache entre le défi et son mystère, dans cette discipline.

Il y a eu quelques changements dans le classement d’hier. Si # 101 Opitumus de Simon Vitse et Max Delphino ont tenu tout le monde à distance. Mlagré tout, le SSV # 210 de Hugues Lacam grignote quelques minutes. Finalement, il est pris entre deux feux, puisque derrière lui, on retrouve l’Optimus # 102 de Cambier et Brousse. « Oh ! qu’est-ce c’est que ça, sachez qu’en ferraillant contre moi aujourd’hui, je peux devenir aussi agile que Scaramouche, alors, je vous préviens qu’à la fin de l’envoi, je touche ! Vous devriez rester loin de mon Can Am, sinon, je vous larderai comme des dindons. De toute façon, à la moindre escarmouche, je touche !  À bon entendeur, salut ». Dans la catégorie moto, on retrouve trois cavaliers # 84 Martim Ventura, # 39 Benjamin Melot et le # 3 Alessandro Botturi. Ces trois tontons flingueurs sont toujours prêts à dégoupiller sur la piste ! Ce matin, Simon Vitse était remonté comme un coucou, il n’avait pas l’intention de faire la moindre erreur, et là, il pouvait compter sur son fidèle copilote. Vers 11 h 30, pour une raison que nous ignorons, le Buggy # 101 de Vitse s’est arrêté à côté du motard # 20. Rapidement, le SSV de Lacam arrive à leur hauteur et engage la conversation. Quelques secondes plus tard, Hugues Lacam reprend sa route. Finalement, tout le monde jardinait : « Ben, elle est où la sortie ? » Au diable vauvert, le SSV # 201 de Dephine Delfino sort de sa cale sèche ! bande la voile d’artimon et retrouve la trace en prenant le large, vent arrière. Quelques minutes plus trad, le Buggy Optimus # 102 de Jérôme Gambier commence à montrer le bout de son nez, le long de l’Oued et de l’Oasis El Mharech. Tout comme les deux motards # 19 de Tracy Morandin et du # 17 Kevin Mairorana, qui roulent à toute vitesse sur ce grand plateau, bien connu des Raiders. Maintenant, vous reprendrez bien un peu de sable avant l’arrivée ?  Pendant ce temps, c’est la scoumoune pour l’équipage SSV # 202 ZZK Racing de Caroline et Stéphane Zosso. Patatrac, leur SSV est ‘’Gros-Jean comme devant’’ ce qui signifie ressentir une déception. Autrement dit, les chevaux de bois du manège sont cassés, puisque le triangle avant droit à encore rendu l’âme, à 35 km de l’arrivée. Et pourtant, cet équipage a cravaché dur et désirait ardemment remporter leur catégorie. Du coup, au comble de l’émoi après pour avoir vécu plusieurs désillusions, l’équipage encaisse en prime la décevante expérience du Coïtus interruptu !

Côté moto, la journée a été très difficile compte tenu des forts vents qui soufflaient en haut des dunes. Une visibilité quasi nulle. De plus, face au soleil l’horizon était brouillé par la tempête de sable. Le motard # 35 Alessendro Boturri en a payé les frais. Sa tablette est tombée en panne au km 271. Botturi a perdu le nord dans cette tempête de sable démontée à en avoir des maux de mer. Plus il avançait, plus la visibilité devenait mauvaise. Arrêté plus de 7 minutes sur place, il a dû suivre un autre motard jusqu’à l’arrivée. Ce grand champion sait que c’est dans le désert qu’on casse sa pipe ou sa bouteille d’eau ! Sur cette avant-dernière étape, tout peut encore bouger. Même si Simon Vitse paraissait intouchable, mais comme le disait René Metge « C’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens ! ».

ES7. Dimanche 20 avril. Merzouga / Merzouga. 208 km chronométrés. C’est la der ! Tout a une fin. Plusieurs pilotes voudraient que la fête continue, d’autres sont bien contents d’en terminer. C’est une semaine qui n’a pas été de tout repos pour les équipages et leur machine. Sur la ligne de départ, les visages étaient marqués. Les véhicules sont tous ressemelés ! cela veut dire qu’ils ne sont plus tout neufs, mais ils devraient faire l’affaire sur ces derniers 208 km. À moto ou en voiture, il était possible que cette dernière pourrait donner lieu à une passe d’armes entre les favoris ? Au programme de la journée, les concurrents partent avec leurs équipements de plage pour faire des châteaux sable ! Finalement, le départ de la première moto était donné à 8h30, face à un vent à ne pas mettre un chat dehors ! Dans un premier temps, les concurrnents allaient traverser les dunes de Merzouga en passant du sud au nord, sur 20 km. Ensuite, ils retrouvraient des pistes rapides et un grand plateau avec un gros changement de direction, et de nombreuses pistes plus ou moins visibles, avant d’arriver dans un oued bien humide. Au km 61,43 danger III ++, peu visible avant de s’élancer sur une piste WRC entrelacée de pif/paf glissants à souhait, jusqu’à la neutralisation du refueling au km 110. Sur le deuxième tronçon du jour, les pilotes avaient des passages de shots, des pistes ondulées en descente dans un cayon étroit pour retrouver une nav plutôt complexe. Puis, retour sur les dunes avec cette impression de plonger dans le vide. Au km 130, les concurrents devront encore rouler sur des pistes rapides, malgré des sections rocheuses dans des oueds, avant de lever les bras de la victoire.

L’hélicoptère était prêt à décoller, les cavaliers intrépides de l’apocalypse se préparent à s’élancer dans la dernière bataille. La première moto s’avance, il s’agit du motard # 84 Martim Ventura, qui, pour l’instant, tient la dragée haute au # 39 Benjamin Melot et au # 21 Gauthier Paulain. Martim Ventura, avait bien l’intention de clouer ses adversaires au pilori sur la der ! œil pour œil, dent pour dent ! Côté auto/ SSV, les cadors se rapprochent à la queue leu leu devant le commissaire de piste. En un, le # 101 Optimus Vitse / Delphino, en deux le # 201 SSV de Lacam / Delphino et le # 102 Optimus Cambler / Brousse. Ces trois-là allaient se jeter dans la bagarre dès les premiers km de sable poudreux et dense, de la poussière blanchâtre accompagnée d’herbe à chameaux. Ce sont des petits arbustes d’épines pointues qui ont tendance à crever les pneus. En principe, les pilotes n’aiment pas ces endroits, et, si on y ajoute la tôle ondulée annoncée sur le Road Book, la journée ne sera pas du tout repos.

Mlagré son avance confortable, Simon Vitse savait que, dans cette dernière longue ligne droite, la chasse à l’homme était ouverte ! D’ailleurs, tout le monde se jette à bras raccourci sur le MD Optimus. Une fois dans l’erg, le MD s’enfonce dans le sable comme dans du beurre et prend la poudre d’escampette ! Hugues Lacam ne le lâche pas des yeux, car lui, c’est un dur, un roc, que dis-je, une lame de fond aiguisée. Son nouveau SSV ressemble à une masse courte sur quatre roues, qui a des mouvements de boule de billard qui roule sur le sable pour traverser comme une flèche un adversaire, d’un bout à l’autre. En début d’après-midi, c’est la fin des hostilités pour les premiers de la classe ! le sable ocre redevient immobile, mais tout le monde sait que cela ne durera pas. Seul le décor restera à sa place, en attendant une nouvelle épreuve qui viendra affronter ce décor majestueux. Essorés de cette dernière spéciale tous les rescapés ont bien mérité un peu de repos, avant la grande lessive !

Finalement, tous les pilotes sont heureux d’en avoir fini. Le bivouac retrouve son aspect originel, les nerfs se relachent, toutes les marques de violences et de fatigues sont effacées en quelques minutes. Si plusieurs pilotes et les copilotes sont à l’honneur, quelques équipes méritent de recevoir la médaille du travail ! Entre autres, Christophe Girard de ModulAuto qui a effectué un travail remarquable, ainsi qu’aux écuries ZZK Racing et MMP. C’était la dernière séance de M. Eddy.  » La lumière du soleil de Merzouga revient déjà, et le film est terminé, je réveille mon voisin, Je relève mon strapontin, c’est la dernière séquence, c’était la dernière séance, et le rideau sur l’écran est tombé, Bye bye les héros du Carta Rallye, la course est terminée  ». Bye bye à vous tous, rendez-vous en octobre prochain pour la Baja Morocco 2026  »

Satisfait, on le saurait moins. Chris Armelin et Gisèle ont la sensation du travail accompli. Du coup, il ne faut pas chercher loin les raisons qui poussent les concurrents à tout mettre en œuvre pour revenir l’année prochaine. Côté médias, c’est une réussite puisque Pauline Volpe a animé et a encadré l’équipe de caméramans et de vidéastes, qui étaient sur le terrain.

Quant aux photographes d’ActionGraphers, comme à son habitude, ils ont réalisé de magnifiques photos. Les décors étaient de Roger Harth et les costumes de Donald Carwell ! Après cette semaine endiablée, place à la remise des prix. Classement général Auto/SSV : 1e. # 101 Simon Vitse / Max Delphino Buggy MD Optimus (FR). 2e # 201 Hugues Lacam / Delphine Delfino. SSV Can Am (FR). 3e. # 204 Jérôme Pélichet / Antoine Lecourbe SSV MMP (FR). Classement général Moto : 1e # 84 Martim Carreira Ventura 450 (Port ) 2e # 39 Benjamin Melot 450 (FR). 3e # 21 Gautier Paulin 450 (FR).

Rendez-vous pour un nouveau défi à la Baja Morocco 2025, du 2 au 6 octobre. Merzouga.

Auteur : Gilles David. Reporter/Journaliste Carta Rallye 2025 (gd.redaction@orange.fr). Crédit photos : Anton Anestieve et Yana Stancheva d’ActionGraphers.

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