Communiqué de presse important. La Préfecture des Yvelines indique un mouvement important des agriculteurs devant le Château de Versailles, vendredi. C’est la raison pour laquelle, l’organisation est contrainte de modifier le lieu des vérifications et du départ, Place Saint-Louis, face à la Cathédrale de Versailles.

Mistral Gagnant Place Saint-Louis ! La commune de Versailles avait perdu l’habitude de donner le départ du Paris-Dakar. Depuis ce matin, c’est une chose rétablie puisque les participants de la deuxième édition de la Route des Légendes réveille un Château endormi depuis le dernier départ du Paris-Alger-Dakar, à Versailles, le 1er janvier 1988. Les badauds présents n’en croyaient pas leurs yeux. Tout le monde pensait que la mythique compétition repartait à l’assaut de l’Afrique de l’Ouest. En effet, la présence d’une centaine de véhicules d’époques et de répliques interrogeait les visiteurs « Nous n’étions pas au courant que le Paris-Dakar repartait ». Mistral gagnant ! Le fait même que les curieux se posent la question, cet évènement se transforme en une réussite pour les organisateurs. Certes, tous les participants ne rentreront pas chez eux avec du sable plein les chaussures, en revanche, ils reviendront avec des souvenirs plein la tête.


Trois jours de parfum, d’aventures qui ressemblent à un bal à trois temps ! Puisque l’aventure n’attend pas, la première moto se présentait à 14h00 sur la ligne de départ pour rejoindre le terrain de Cross à Sougy-Orléans. Silence, on tourne, lumière, caméras et portables enregistrent le départ des premiers de la classe ! Même si le temps est plus clément qu’un premier janvier, les anciens Dakariens revivent des moments uniques que les moins de 40 ans, n’ont pas connus.



C’est donc dans une ambiance festive et joyeuse que la bonne centaine de participants partaient sous le crépitement des flashs et des applaudissements. Malheureusement, il n’y a plus les stars du showbiz qui faisaient le bonheur de la presse people : Johnny Hallyday, Raymond Copa, Daniel Balavoine, Michel Sardou, Gérard Lenorman, Yves Saint-Martin, Loïc Peyron, Laurent Bourgnon, Mark Thatcher, la Princesse Caroline de Monaco, Michel Hidalgo, Gérard d’Aboville, Jacques Anquetil, Yves Régnier, Chantal Nobel, Evelyne Dhéliat, le Prince Albert de Monaco, Kiki Caron… Tous se sont frotté au sable ocre et fin. Mais aussi, tous les pilotes disparus qui ont donné au Paris-Dakar ses lettres de noblesse : Thierry Sabine, René Metge, Hubert Auriol, Georges Groine, Patrick Tambay, Gérard Bourgoin, Jean-Pierre Jaussaud…



Comme dans toutes les épreuves auto/moto/camion, les vérifications administratives sont un moment incontournable pour vérifier les papiers et l’assurance des 100 participants, avant de recevoir les sticks et toutes les infos liées à ces trois jours de balade entre potes. Par conséquent, une grange partie de la matinée a été consacrée à l’installation de la plaque de Rallye, et au collage des autocollants qui abordent fièrement les logos de l’ensemble des partenaires. Et ils sont nombreux : AMV, Equip’Raid, Hedicom, Honda, Vondutch, Motul, Bihr, Yamaha, Dafy, Facom, Château de Lastours, Fab Sport et Kenny.



Sur la Place Saint-Louis, parmi les légendes qui ont marqué le Paris-Alger-Dakar, tout le monde a pu reconnaître Martine de Cortanze, la marraine de cet évènement. Elle a été la première femme à avoir gagné cette épreuve en 1979, avec sa Honda 250 XLS. C’est la raison pour laquelle, elle est venue spécialement à Versailles pour encourager les participants de la Route des Légendes 2025. Il y avait aussi Etienne Smulevici, le recordman de participations sur le Dakar.



À 14h00, la première Yamaha Ténéré moto s’élance devant des passionnés venus pour assister à cette extraordinaire épopée d’antan. Direction le circuit Tout-Terrain de Sougy pour un petit tour de manège bien gras, d’un km. De quoi immaculé les belles carrosseries décorées de leurs plus beaux autocollants. Sur place, le président Jean-Claude Painchault et le Dakarien Roger Audas attendaient de pied ferme la caravane. Comme sur un prologue du Paris-Dakar, la centaine de 4×4 et de motos font la queue leu-leu devant le commissaire du circuit. En piste sur un tracé à souhait pour les 110 participants. Le passage le plus compliqué aura été le passage des dunes au Cap moyen 90 !


Bien souillé, et pas un grain de sable dans les poches, tout le monde a repris la RN 20, pour se diriger à la Guinguette de Belle Isle, à Châteauroux, pour la première soirée, entre potes. Un endroit cossu qui a attiré sur le parking une foule immense qui s’impatientait de voir arriver les plus belles mécaniques du Paris-Alger-Dakar.

Pour immortaliser ces instants privilégiés, l’organisation a fait appel à plusieurs photographes dont Michel Maindru et Cédric Bret, Alexis Blonde. Des photographes qui ont parcouru des milliers de km à travers le monde. Souvenir, souvenir… Le sourire révélateur des spectateurs démontre l’enthousiasme pour les années 80/90.


Avec une douce nuit sous la voûte étoilée ! Les participants avaient bien mérité de se reposer dans un lit douillet, car le départ de Châteauroux était prévu à 7h30 sur le parking de la Guinguette. Au programme, un petit détour sur le terrain de Compreignac pour effectuer un tour de manège sur un sol humide et glissant, chez le sieur Christophe Meillat. Puis la caravane devra passer au CP à Nespouls en fin de matinée, puis prendre la direction de Frayssinet, Montauban, Villeneuve-les-Bouloc, Grisolles pour une soirée exceptionnelle organisée par Dakar d’Antan et et Dakarien, à Castelnau-d’Estrétefonds. Une journée de bonheur et de joie qui ne laissera personne indifférent.


S/Presse : Gilles David (gd.redaction@orange.fr). Crédit photos : Alexis Blondel.