Pour cette deuxième édition, Yves Tartarin avait choisi Midelt comme ville de départ et Ifrane, comme commune d’arrivée. Ifrane est surnommée ‘’La petite suisse du Maroc’’, qui est située au pied des montagnes du moyen Atlas. Mais, cette ville contient d’autres trésors, en l’occurrence la vallée des singes où les animaux s’abritent et vivent librement dans une forêt arborée de majestueux cèdres, plus beaux les uns que les autres.
Le décor est planté.
Après avoir fait connaissance des uns et des autres, ainsi qu’avec les membres de l’organisation, Yves Tartarin explique aux quinze équipages engagés, comment va se dérouler le Rallye. Le ton est juste et parfait pour accueillir les nouveaux. Puis il donne les consignes de sécurité et de courtoisies qui devront être appliquées, tout au long de la semaine. « La vitesse n’est pas l’essentiel de cette épreuve, bien au contraire. Je veux et je souhaite que tous les véhicules reviennent en bon état. Ici, ce n’est pas le Dakar ». Outre le nouveau parcours 2023, l’organisation a mis en place des ateliers ludiques qui doivent se dérouler tous les soirs, en fin de spéciale. À but pédagogique et initiatique, ces épreuves seront comptabilisées « changement de roue, conduite les yeux bandés en marche arrière, slalom sur le sable fin, montée et descente des dunes, le kilomètre départ arrêté et enfin, dégonflage et gonflage ». De quoi faire baisser la pression en fin de journée !
ES1 : Puisqu’on est là, autant y aller !
Le lendemain matin, le départ de la première spéciale est donné à 70 kms de l’hôtel Taddard, de Midelt. Pour la première fois, les véhicules sont équipés d’une balise Owaka et d’un Tripy, pour éviter de jardiner. Si le parcours 2023 ne relevait aucune grande difficulté, la succession de changement de caps s’annonçait usante pour les 4×4, mais aussi des plus motivantes. Sur la ligne de départ, l’équipage #110 s’élance pour 170 kms chronométrés de pistes en tous genres. Le duo avait le privilège non négligeable de s’élancer le premier sur les pistes, sans la poussière des autres. C’est une petite mise en bouche ! sans grande difficulté où il fallait tout de même rester vigilant en navigation. Au menu, canyon le long des falaises, des escaliers en danger I et II, sur une piste étroite, sablonneuse et glissante, à la fois. Des endroits où il était difficile de doubler, sans prendre de risque. Cette petite mise en jambes, a été tracée pour faire découvrir au non-initié les premières pistes ensablées. Des difficultés que chacun pouvait apprécier à sa juste valeur. Si pour certains, c’était la routine, pour d’autres, c’était comme pour un bébé qui entre, pour la première fois, dans l’eau du bain ! Finalement, tout le monde a apprécié ce premier tronçon. Yves Tartarin avait prévu de faire une pause pour que les concurrents puissent aider l’organisation à distribuer du lait pour les enfants, des couches, des produits d’hygiène, des couvertures et des vêtements chauds pour l’association ‘’Assafou’’. Une fois la ligne d’arrivée franchie dans les environs d’Erachidia, les équipages ont enchaîné avec un atelier ludique. Conduire les yeux bandés, où seules les indications du copilote suffisaient à diriger le 4×4, sur un parcours sinueux. C’est à l’hôtel Kasbah Jurassique que les Aventurier.es passaient la nuit. Au bivouac, il flottait un air de petites histoires vécues de cette première journée éclatante. C’est ce qui fait que le partage et la solidarité renforcent l’esprit que voulait de Thierry Sabine dans les années 80 à 2000.
L’équipage #117 Barbotin/Herbert s’empare de cette ES1.
ES2. Sapristi, de tonner de Brest !
154 kms d’un profil différent pour cette ES2. Une étape est très technique, ou l’environnement ne laisse personne indifférent, tellement la nature est belle à certains endroits du Maroc. Le tracé du jour permet de traverser des petits villages atypiques berbères, le long des pistes étroites en flanc de montagne, avec des Y et des PP /// (pistes parallèles). À 95 kms de Merzouga, les participants se sont retrouvés face à des petites dunettes pour rouler sur les premiers pas du bac à sable, à quelques encablures de la frontière algérienne.
La dernière portion était tout aussi sablonneuse, avant de remonter sur des pistes plus roulantes. Lors du briefing de la veille, le directeur de course avait précisé qu’il fallait rester attentif pour ne pas perdre le cap. Pour corser cette spéciale, les concurrents du RAS devaient trouver quatre objets insolites cachés sur le parcours. Une sorte de chasse au trésor, tout comme le Graal !
La caravane s’est retrouvée à l’hôtel des Dunes d’Or, situé à quelques kms de la commune de Merzouga. Le coucher de soleil a enchanté, les yeux s’entrecroisent, tout en écoutant le groupe musical ‘’Les Goldie’s’’, que le monde entier nous envie ! Les paupières lourdes, les rêves s’emparent des bons moments de la journée, pour une belle et douce nuit étoilées. L’équipage#117 Barbotin/Herbert, s’empare du classement général.
Étape 3. De la théorie à la pratique.
Pour cette 3ème journée, c’est une matinée consacrée à l’initiation à la conduite dans le sable. Une nouveauté pour la plupart des équipages. J’y vais, ou j’y vais pas ? Pour les habitués, pas de problème. En revanche, pour les profanes, l’exercice ne manquait pas de sel ! Séance dégonflage, car l’appréhension de l’ensablement et le croisement de pont envahissent les plus fébriles. Finalement, tout le monde écoute les recommandations utiles de l’organisateur, afin de passer de dunettes en dunettes, sans à avoir à sortir la pelle et la ficelle. Ces conseils avisés ont permis à la plupart des équipages d’évoluer avec enthousiasme dans cet univers inconnu et atypique. L’apprentissage continue l’après-midi avec la pratique avec le 3ème atelier ludique de l’aventure : le slalom dans les dunes. Sur 1,2 km, des piquets de ski avaient été placés de manière à former un parcours alternant franchissement de petites dunes et courbes légères, demandant aux concurrents de gérer leur rythme de vitesse ainsi que l’anticipation des portes puisque chaque piquet renversé ou passage manqué entraînait une pénalité. À deux reprises, les concurrent.es se sont présentés sur la ligne de départ. La première fois dans l’ordre de leur position au classement général, la seconde fois en sens inverse. Face à cette montagne de sable fin, à la queue leu-leu, les équipages s’élancent à bras raccourci, creusant ainsi un peu plus les ornières de sable. L’objectif était de s’approprier la maîtrise du volant dans une mer de sable, mais sans skis. Slalomer avec un 4×4 qui pèse deux tonnes, est exercice technique qui demande, d’une part, de bien connaître son véhicule, et d’autre part, d’être capable de s’approprier cet environnement, plutôt hostile. Dans les dunes, la ligne droite n’est pas toujours le moyen le plus rapide de lier un point à un autre. En effet, les zones de sable plus sombres sont toujours plus porteuses, elles permettent de prendre plus d’élan jusqu’à la suivante. Malgré tout, ce fut une journée enrichissante dans tous les domaines. Solidarité, débrouille, courage et détermination pour tout le monde. Autrement dit, la parfaite panoplie du bon samaritain bien formé par le professeur Yves Tartarin. C’est aussi ça, la compétition, une forme de combativité avec une dose de fraternité, qui motivait Thierry Sabine dans les premières années du Paris-Dakar. Après cet apprentissage, toute la caravane rentre à l’hôtel avec les mains gonflées, à force de serrer le volant. Classement de la journée ‘’Ateliers ludiques’’ #146 Vivien/Champeau
ES4. Merzouga, quand tu nous tiens !
C’est sous une forte chaleur que la spéciale allait sans doute favoriser les meilleurs navigateurs. Une boucle de 150 kms autour de l’Erg de Chebbi. Une montagne de sable posée sur un plateau ou la navigation et la bonne lecture du raod-book demandaient une attention particulière et précise, dès les premiers kms. Les équipages du RAS arrivent dans un premier temps, sur un terrain de graviers au milieu de petites dunes, qui rappellent étrangement les cours de la veille. Plus loin, les véhicules affrontaient des pifs/pafs entrelacés avant d’arriver dans un oued ensablé. Au km 30, le sol s’est rapidement transformé en un espace moins convivial. Des gros cailloux, des bacs à sable comme décor, le long d’oasis et de palmiers. Comme l’organisation l’avait pressenti, la navigation était la clef de tous les problèmes. Sur le plateau, ils se sont retrouvés face à des pistes parallèles plus ou moins visibles, obligeant ainsi, les concurrents à respecter scrupuleusement toutes les indications du road-book. Malgré les recommandations du directeur de course lors du briefing de la veille, la plupart des équipages ont rapidement perdu la boussole ! C’est généralement aux creux de la vague que tu en as plein les bottes ! Rien de grave, puisque l’organisation s’attendait à ce tour de manège ! Effectivement, si certains ont vite compris qu’il fallait revenir en arrière pour faire le point, d’autres, en revanche, ont persisté dans l’erreur. C’est là qu’on se rencontre que la solidarité et la fraternité fonctionnent à plein. C’est dans la difficulté que les êtres humains arrivent toujours à se sortir des mauvais pas. Une qualité appréciée par Céline Mohen, qui court avec son mari Pierre sous le # 127, Enlisé, le duo a pu compter sur d’autres concurrents pour extraire leur 4×4 qui était dans une posture délicate. Au km 108, l’apparition au loin des grandes et hautes dunes de Merzouga, a finalement réconforté tout le monde, puisqu’il ne restait qu’une quarantaine de kms, avant de passer la ligne d’arrivée. Les derniers kms étaient plutôt roulants, ce qui a permis aux plus rapides de revenir sur le duo de tête. Notons que l’équipage anglais, Helen et Marcella 100% féminin, avait déjà marqué la première édition à bord de leur magnifique Land Rover. Ce soir, les deux complices se disent, satisfaites de leur performance. Avec très peu d’erreurs de pilotage et de nav, ces deux nanas ont réussi à rouler dans un rythme élevé tout au long de ces 150 kms de spéciale. L’étape est remportée par l’équipage #146 Vivien/Champeau.
ES5. Le jour le plus long !
Au lever du soleil, la caravane s’est prise un instant pour Lawrence d’Arabie. On quitte le chèche de couleurs chatoyantes pour enfiler le casque. Avant de se lancer sur les 167 kms de cette ES5 ‘’Marathon’’, les équipages ont pu profiter d’une balade à dromadaires dans les dunes de Merzouga. Un moment magique pour celles et ceux qui ont bien voulu mettre le réveil dès 4h…De retour à l’hôtel, quelques heures plus tard, les copilotes relisent leur road-book, afin d’éviter les petites mésaventures de la veille. Une étape marathon pour une étape pour l’étape la plus longue de la semaine. Cette étape reliait Merzouga à Tafraout. Au briefing, le directeur de course avait annoncé des passages délicats, d’où la nécessité de « ménager sa monture », pour rentrer au bercail sans froissement de tôle ! Dès les premiers kms, la piste change régulièrement de cap, 200 mètres à droite serrés, 300 mètres à 11h00 en courbe, escalier à 500 mètres, ravier à 200 mètres… Le tout arrosé par de nombreux croisements de pistes avec de profondes saignées. De quoi ravir les plus aguerris de cette discipline. Puis vient le passage d’une traversée entre les dunes et les petites dunettes. C’est dans ce moment-là, qu’il faut savoir gérer la puissance de son 4×4 et d’écouter son navigo. Quelques secondes d’inattention, et hop, on perd le rythme et le bon cap. Au km 75, le passage d’une montée très empierrée sur près de 3 kms exigeait l’usage d’un rapport court. Après la descente, pour laquelle la mention de « piloter à vue » dans cette immensité forge les esprits. Au fur et à mesure de l’avancée des pages du road Book, l’environnement s’est constamment transformé, obligeant, ainsi, les pilotes et copilotes à appliquer les recommandations techniques de la conduite, en tout terrain. Par mesure de sécurité, plusieurs membres de l’organisation étaient postés à des points stratégiques au cas où. Une dure journée qu’ils ne sont pas près d’oublier. La pression s’est relâchée grâce à l’atelier ludique du kilomètre-départ arrêté, où les pilotes ont pu mettre la pédale au plancher, jusqu’au drapeau flottant. Au bivouac, le feu de camp et les chants berbères amènent joie et bonheur sous la voûte étoilée. Cette longue étape est remportée par l’équipage #169 Martinez/Lebeau
ES6. La Momie.
Après une nuit agitée au bivouac où toutes les toiles de tente ont tremblé sous la force du vent, les aventuriers et les aventurières ont repris la piste drapée de sable, pour se rapprocher de la commune de Merzouga. Pas de difficultés majeures sur le parcours de cette étape longue de 136 kms, pour laquelle le rythme était soutenu. Dès le départ cependant, une montée de dune dans un sable mou a sérieusement retardé les concurrent.es dont la plupart se sont tanqués, jusqu’au châssis. C’est là que prend toute la raison de la solidarité et de l’entraide. On sort la sangle, les plaques de désensablage et on dégonfle les pneus pour sortir de ce piège. Ensuite, le terrain devenait plus noble, mais bien entouré de grosses pierres qui pouvaient entraîner des crevaisons à répétition, pour celles et ceux qui étaient tentés de quitter le Road Book. La deuxième partie est plus roulante, voire, très roulante. Déjà inscrits à la 1ère édition, Lisa et Jean-Luc #169 avec leur Pajero apprécient chaque jour le nouveau parcours. Leur péripétie du début de course a vite été rattrapé par une bonne navigation, ce qui leur a permis de rester dans le temps de la régularité, et de remporter la 6ème spéciale. C’est au pied d’un lieu historique, située, à quelques encablures d’Erfoud, connu pour le tournage du film « la Momie », que s’est déroulé l’atelier ludique « le kilomètre estimé ». Bon pied, bon œil ! les équipages devaient estimer la bonne distances à parcourir. Le retour à Merzouga marque aussi la dernière nuit dans cet environnement enchanté pour certains, redouté en raison de la particularité du terrain, pour d’autres, abandonner cette mer de sable ocre. Plus loin, la piste les obligeait à rouler à faible vitesse compte tenu des saignées, des pierres non taillées, du sable mou et du fech-fech. Cette fameuse farine qui engloutit les écoutilles et qui, fait peur à tout le monde, même aux plus aguerries. L’équipage # 169 Martinez/Lebeau, remporte cette 6e spéciale.
ES7. Ce n’est qu’un au revoir !
La spéciale du jour de 153 kms a ramené les concurrent.es à 170 kms de Midelt, du point de départ du 100% RAS. Pour l’avant-dernière spéciale, la caravane quitte donc la commune de Merzouga. Face à eux, de nombreuses traces de roues qui partent dans tous les sens, avec une multitude de pistes parallèles. Ce qui a mis certains concurrents dans l’incertitude, dès le départ de l’hôtel. Plusieurs oueds sablonneux étaient au programme de cette 7ème étape. Au km 37, les équipages se sont dirigés vers un gué avant d’entrer dans une palmeraie, encerclée par des pistes étroites en épingles, dont les branches des arbres risquaient de laisser des traces sur la carrosserie. Puis, la piste devenait plus roulante, avec malgré tout, des marches, et une palanqué de bosses. Obligeant à une conduite plus technique à l’approche des montagnes. En montée et en descente, parfois trialisante, ne laissant pas le choix que d’utiliser le frein moteur et la boite de vitesses en rapports courts pour franchir les obstacles. Sur un large plateau, la pause-café était la bienvenue. En plein désert, les concurrents ont joint l’art à la conduite, car le parcours a aussi été tracé pour faire découvrir, au nord d’Erfoud, le Mur de la Spirale, dénommée ‘’Cité d’Orient’’. C’est un monument d’Art par excellence qui est encerclé par des pistes /// bien tracées. Non loin, ils découvrent ‘’l’Escalier Céleste’’. Un autre monument d’architecture protégé par l’État, qui a été construit en 1980 par l’artiste Allemand Hannsjörg Voth. Il sera le premier ouvrage d’une grande série dans le monde. Un gigantesque triangle rectangle construit par des artisans locaux selon des techniques ancestrales, avec un mur de torchis d’une hauteur de 16 mètres. Malheureusement, Au centre, un escalier en colimaçon permet de pénétrer au cœur de l’édifice pour admirer les cent marches, qui conduisent au fond du puits. Cette spirale construite selon le nombre d’Or, les concurrents n’auront pas le temps de visiter. Une autre fois, sans doute. C’est bien connu, à la bibliothèque nationale de France, il y a 10 millions de chefs-d’œuvre, seulement ça oblige à lire. Là, il suffisait juste de lever les yeux. L’équipage # 107 Bos/Correira, remporte l’étape.
ES8. La délivrance.
Ce matin, les visages étaient marqués sur la ligne de départ, mais la quasi-totalité des concurrents devraient être ce soir au bivouac, pour fêter dignement une semaine d’aventures instances, avec et de fortes émotions. Pour cette ultime spéciale, Yves Tartarin avait réservé aux équipages un final de toute beauté. Changement radical de décor pour cette dernière spéciale, qui vient clôturer cette 2ème édition du Rallye des Aventurier.es Solidaires. Perché à 1 800 m d’altitude, le départ est donné sous des températures moins élevées qu’elles ne l’ont été jusqu’à présent. Le sol est, lui aussi, différent, plus verdoyant et plus rafraichissant. Avant de s’élancer sur les derniers kms de pistes, il y avait une partie de goudron. Des routes souvent empruntées par des habitants à dos d’âne, mais aussi, par des engins de chantier et des véhicules utilitaires. Cette partie goudronnée a finalement conduit les concurrents à l’entrée d’une forêt arborée de grands cèdres. Dès lors, les sentiers devenaient étroits et la piste jonchée de petites bosses. Quelques kms plus loin, celle-ci est devenue plus roulante, néanmoins dangereuse, car la poussière qui drapait le sol se soulevait au moindre passage. En dehors de ça, pas de réelle difficulté de navigation sur ce tronçon. Il fallait juste redoubler de vigilance, surtout lorsque les véhicules frôlaient les quelques ravins et les campements de nomades qui, pour la plupart du temps, étaient accompagnés d’un troupeau de chèvres. Au km 33, la piste devenait trialisante avec des ornières profondes. Les obstacles obligeaient les concurrents à laisser le pied sur le frein. Les parties goudronnées devenaient aussi très glissantes sur les petits gravillons, qui volaient sous les bavettes à cause de la déformation de la route. L’équipage # 177 en a d’ailleurs fait les frais, mais sans conséquences graves. Le 4×4 a dérapé sur les gravillons en descente, pourtant annoncée sur le road book ‘’route rapide et dangereuse !!’’. La délivrance. C’est donc à Ifrane, ville connue pour ses sources d’eau limpide, ses lacs abondants et sa situation en plein cœur d’un massif forestier, que s’achève cette 2è édition du 100% RAS. L’arrivée est au pied du plus vieux cèdre du Parc National d’Ifrane, que les Aventurier.es Solidaires ont été reçu.es par les membres de l’organisation, sous une chaleureuse et résonnante batterie d’applaudissements. D’ailleurs, le sentiment du travail accompli était bien lisible sur tous les visages. Alors, place à la soirée de la remise des prix qui avait pour but de récompenser l’ensemble des participant.e.s. La soirée s’est ensuite prolongée au Palais des Cerisiers, dans un magnifique établissement aux couleurs des milles et une nuit, en plein cœur du Moyen-Atlas. Avant de remettre les prix, Yves Tartarin a remercié de vive voix tous les membres de l’organisation pour avoir répondu présent au bon déroulent de l’épreuve « Sans vous, rien n’aurait été possible ». Rendez-vous en 2024 pour de nouvelles aventures. Maintenant, la fête peut commencer.
Classement général :
1 # 107 – Mélanie BOS/Victor CORREIA. FR (Toyota KDJ 120)
2 #117 – Thibault BARBOTIN/Fanny HERBERT. FR (Toyota KDJ 120)
3 #169 – Lisa MARTINEZ/Jean-Luc LEBEAU. FR (Mitsubishi Pajero)
4 #146 – Laurent VIVIEN/Karine CHAMPEAU. FR (Mitsubishi Pajero)
5 #151 – Elodie WIBAUX/Marin JACQUET BARBOTIN. FR (Land Rover)
6 # 286 – Christophe/Christelle RAVEAU. FR (Toyota FJ)
7 #164 – Marthe ESPOSITO/Nathalie ETCHEBERRY. FR (Toyota Hilux)
8 #127 – Céline et Pierre MOHEN. FR (Toyota KDJ 125)
9 #110 – Helen TAIT WRIGHT/Marcella KIRK. UK (Land Rover)
10 #177 – Sonia VALERO/Virginie NOWAKOWSKI.FR (Toyota KDJ 80)
11 #102 – Michelle DUMONT/Sophie GAUMER. FR (Toyota KDJ 120)
12 #109 – Roxane SANCHEZ/Virginie BRANCHEREAU. FR (Nissan Pathinder)
13 #119 – Sylvie BERGERON/Céline THOMELIN. FR (Mitsubishi Pajero)
14 #122 – Véronique BROUARD/Alexia CHAUMIOLLE. FR ( Mitsubishi Pajero)
15 #100 – Ophélie JAFFRE/Christine LEPROUX. FR (Toyota KDJ 120)