Le lever de rideau du Carta Rallye 2023 sur les terres Marocaines, avait lieu à l’Hôtel Oasis Palm de Guelmin , à 200 kms d’Agadir.
Les choses sérieuses commençaient le samedi 11.
Tous sont des boulimiques du bac à sable, étaient impatients de retrouver ce parfum d’aventure, qui, lui, n’attend pas ! Sur le parking, c’est l’effervescence et le sourire révélateur de Chris Armelin à la veille du départ, contraste avec la tension de ces derniers mois. L’ambiance sous les 34° était chaleureuse et souriante, mais il restait de façade, car toute la caravane n’avait qu’une seule envie, celle de s’élancer le lendemain, à bride abattue, sur les pistes de sable ocre et rougeâtre du Maroc. Une chose est sûre, cette épreuve, ne sera pas un long fleuve tranquille, d’autant que plusieurs Teams avaient fait le déplacement : Team Solurent, Team Pick Up Center, Team ST Racing, Team Module Auto, Team Ydeo Compétition, Team Retro Speed… Autrement dit, un beau plateau. Parmi les fidèles de cette épreuve, on croise dans les allées plusieurs pilotes qui ont déjà brillés sur les dernières éditions : Geoges Lansac, Reynald Privé, Christophe Girard, Hugues Lacam, Delphine Delphino, Max Delphino, Richard Oguez, Hugues Lapouille, Antoine Vitse, Cédric Duplé, Benoit Fretin, Thierry Bunel, Amine Echiguer (moto), Jaafar Berraho (moto) , Stéphanie Rowe (moto), Patrick Martin Stéphane Denecheau, Bernard Andrieux, Julien Silvani. Parmi les motards, la Carta accueil le Champion du Monde 2022, dans la catégorie moto T3 : Amine Echiguer sur KTM 450.
Chris Armelin avait invité Véronique Caire et Anthony Schlesser. Deux piliers de L’Africa Eco Race qui ont répondu à son invitation, suite au report de leur épreuve, normalement prévue en mars. Sur recommandation de Jean-Louis Schlesser, quelques équipages ont suivi ses conseils en participant au Carta Rallye. D’où la présence de Véronique et Anthony.
Boucle Guelmin / Guelmin
ES1 338 kms : Liaison 76 / Spéciale 230/ Liaison
Quelle volupté pour le Carta Rallye de retrouver les terres Marocaines, après plusieurs années d’absences. Sur la ligne de départ à Plage Blanche, les pilotes et copilotes étaient aussi tendus que leurs amortisseurs ! Si pour une grande majorité de concurrents, c’est la routine et le départ d’une saison tant attendue, pour d’autres, le doute assaillait les profanes qui couraient pour la première fois. Plus le temps de réfléchir. Top, départ à 10h00, c’est parti pour une semaine d’adrénaline pour le premier motard Amine Echiguer #100, tenant du titre de Champion du Monde 2022 sur KTM. C’est donc sous un soleil brillant que les premiers de cordée s’élançaient plein Sud, sur 25 kms de sable. Coup de théâtre. Georges Lansac, l’un des favoris avec son copilote Reynald Privé, du moins sur le papier, jetait l’éponge au km 25, pour raison de santé. Ces deux bouquetins réputés pour leur endurance, autant que pour leur combativité ont fini par poser un genou à terre. Depuis plusieurs jours, le pilote Georges Lansac souffrait d’un terrible mal de dos. Selon lui, les premiers kms étaient très douloureux. C’est bien connu, c’est toujours dans le désert qu’on casse sa pipe ou sa bouteille d’eau ! Sur l’écran au PC course, plusieurs équipages s’éloignent du Road Book. C’est parti pour un peu de jardinage ! Pour preuve, plusieurs spécialistes du désert se sont laissé prendre au piège, à cause d’une nav qui n’était pas si évidente. Canyons et HP entrelacés de plusieurs tronçons d’herbe à chameaux faisaient tourner en bourrique les plus téméraires. Des pistes que les pilotes et la mécanique craignent par-dessus tout. Plus loin, la caravane abordait 30 kms dans une vallée sablonneuse et piègeuse. Pour une première, ça ferraillait dur dans l’habitacle avec ce pilotage technique où il est difficile de doubler dans les courbes. À mi-course, l’équipage #304 Bunel/Cantreau sur leur Buggy Fouquet du Team ST Racing, et le Buggy #307 Martin/Denecheau sur VW Tarek, ne se lâchent plus. Une pression supplémentaire dans le rétro de Thierry Bunel, du genre, je t’aime, moi, non plus !
Guelmin/ Icht :
ES2 263,80 kms : Liaison 33 / Spéciale 230 / Liaison 0,800
Si certains concurrents attendent la fin de la semaine pour sortir le grand jeu, pas d’inquiétude, chassez le naturel, il revient toujours au galop. La violence du combat en Rallye-Raid était déjà bien visible les deux premiers jours, tout en gardant une maîtrise de tous les instants. Le menu de cette deuxième étape était fort copieux. Une première partie simple TDSPP. Mais rapidement, les pilotes étaient confrontés aux Oueds profonds avec plusieurs dangers !! et !!! en descente et en montée. Pas facile pour les véhicules de se tenir droits dans cet environnement hostile, aux humains et à la mécanique. De plus, les grosses chaleurs annoncées hier soir par Sébastien Delaunay allaient compliquer la tâche en freinant les ardeurs des plus fougueux. La dernière partie du Road Book annonçait du plus roulant. Autrement dit, entrée, plat et dessert ! Seuls les fins limiers savent qu’un risque doit toujours se calculer et se prendre en toute connaissance de cause. Compte tenu des intempéries de ces dernières semaines, l’étape avait été raccourcie de 60 kms.
Benoit Fretin et Cédric Duplé se présentent sur la ligne de départ. Leur Buggy Century CR6, du Team Ydéo sonne la charge en levant une poussière ocre dans le ciel. Derrière eux, le SSV Can Am X3 de Hugues Lacam et Delphine Delfino, s’impatiente, le couteau entre les dents, pour en découdre avec le Buggy CR 6 Ydéo. C’est donc une journée qui risquait de laisser des traces. Idem pour la catégorie moto. Le #100 Amine Echiguer mène la vie dure au #104 Sertilhanges et au #107 Bogerd, sur Yamaha. Pour l’instant, c’est une bagarre visible, entre KTM et Yamaha. Vainqueur de la dernière édition, Christophe Girard au volant de son SSV Polaris double les motos en s’écartant pour ne pas les gêner. Au km 115, suite à une erreur d’appréciation du Road Book, plusieurs équipages tirent tout droit, alors qu’il fallait prendre la piste de gauche. Poussière contre poussière, le SSV de Christophe Girard et le Buggy Ydéo ne lâchent rein. Malheureusement, dans le dernier tronçon, le motard #100 Amine Echiguer déclenche l’hélico pour un souci à l’épaule, ce qui oblige l’organisateur à prendre les choses en main. La réaction de l’organisation a été parfaite à tous points de vue. Le pilote est vite pris en charge par les médecins, du Rallye (Action-Réaction).
Pendant ce temps, le Buggy #301 Ydéo de Benoit Frétin s’envole définitivement, laissant, ainsi, ses propres adversaires régler leurs comptes, ente eux. Pour eux, au CP arrivé, la moindre goutte d’eau devenait une bénédiction.
Icht / Foum Zguid :
ES3 341,30 kms : Spéciale 333 /Liaison 8,300
Le premier à s’élancer à 8h00, est le #301 Fretin/Duplé sur Buggy Yédo, qui n’a qu’une petite minute d’avance sur le deuxième. Comme les autres jours, le programme était copieux. Crevasses énormes, pierres non taillées, sable mou et énormément d’Oueds, en montées et en descentes.Certains équipages scrutent désespérément un passage plus rapide, néanmoins plus dangereux, qui peut à tout instant, virer au cauchemar. C’est d’ailleurs, toujours là, que la part invisible se cache entre le défi et le mystère d’un désert impitoyable.Dans cette longue et difficile étape, vouée aux plus solides, cette spéciale allait apporter son lot de surprises sur les forces en présences. Elle pouvait aussi être le théâtre d’un changement au classement général, à cause des nombreux changements de Cap. Au km 105, les concurrents devaient affronter du Cross Trial au milieu des oueds, asséchés. Depuis plusieurs jours, les deux Buggys Ydéo sèment la terreur sur les pistes de circonstances. Lors de l’ITW d’hier soir avec Benoit Fretin, on avait bien compris que l’équipage avait bien l’intention de clouer ses adversaires au pilori. Depuis le début des hostilités, il envoie du bois, le garçon ! Cerise sur le gâteau, les derniers kms ressemblaient à un parcours du Camel Trophy. La motarde Anglaise Stéphanie Rowe, qui participait pour la première fois à un rallye raid, faisait le spectacle pour le bonheur des photographes installés dans l’hélico. Un équipage trop pressé d’en finir, termine après plusieurs cabrioles sur le toit « Mais qu’est-ce qu’on va devenir maintenant ? Ben, un piéton Monsieur, un piéton comme tout le monde ! ». Grâce à l’arceau, l’équipage s’en sort sans bobo.
Boucle : Foum Zguid / Foum Zguid
ES4 252,10 kms : Liaison 0,800 /Spéciale 245.50 /Liaison 5,8
Le Road Book du jour annonçait plusieurs dangers sur un terrain glissant et piégeur, avec de nombreux devers et de nombreux trous. Un excellent condensé de ce qui attendait les concurrents. Force est de constater, que parcours de cette ES4, révèlait plusieurs difficultés avec une succession de changement de caps qui s’annonçaient délicats, mais aussi, des plus motivantes pour déclarer la guerre sur ce terrain propice, aux meilleures lames aiguisées. Le départ est donné à 8h00. Au coup de clairon, le Buggy Century CR6 #301 disparaît englouti par une poussière ocre, comme un boulet de canon à l’abordage du détroit de Magellan ! Le tout, était de savoir s’il aura assez d’essence dans le moteur pour tenir la cadence, jusqu’à l’arrivée ? Compte tenu des grosses chaleurs de ces derniers jours, la conduite devenait de plus en plus difficile grâce à cette influence des lieux, ou le sable devient colère pour les machines. ‘’Aventure’’, c’est juste le mot romantique pour dire ‘’Problèmes’’, et aujourd’hui, ils y en avaient. D’autant que les concurrents devaient traverser le Parc National, le Lac Iriki, l’Erg Chegaga et sa portion de dunes. Plus loin, sur la PP les plus puissants allaient atteindre les 190 km/h. Premier parti, premier arrivé. Pour la quatrième fois consécutive, c’est l’équipage Benoit Fretin #301 qui passe en premier la ligne d’arrivée.
La nuit, tous les chats sont gris !
À peine remis de cette dure journée, il y avait encore une spéciale de nuit de 65 kms. Un départ donné à 21heures. La nuit, tous les chats sont gris ! Comme un troupeau de brebis, les égarés se suivent à la queue-leu-leu pour rentrer le plus vite possible, au Bivouac. Il y a des jours, on dirait des nuits ! Tellement la luminosité était sombre et que toutes les pistes se ressemblaient. Même s’il n’y avait pas de difficulté particulière, beaucoup de concurrents se sont perdus, et ont mis plus de deux heures pour passer la ligne d’arrivée. L’équipage #208 Bulteau/Deconinck, casse le turbo de leur Can Am X3, dès les premiers kms. Compte tenu de la poussière qui drapait le sol par manque de visibilité, deux équipages se percutent. La performance de nuit revient à l’équipage #301, qui réalise un temps record de 0.47 :37 Century CR6. Le dernier réalise un temps de 2.18 :20.
Foum Zguid / Merzouga :
ES5 496,20 kms : Liaison 183 / Spéciale 312.8 / Liaison 0,400
Si des milliers de concurrents connaissent cet endroit, certains en gardaient des bons souvenirs, d’autres un peu moins. Un bac à sable par excellence pour les petits et les grands. ‘’Que celui qui n’a jamais sorti la pelle, me jette la pierre !’’
C’est une mer de sable à perte de vue pour déstabiliser le plus aguerri des moussaillons. Ohé, du bateau, sur cette longue spéciale, ça va chavirer en tirant des bords de gauche à droite et de droite à gauche. Lorsqu’un vieux loup de mer se met à l’eau, cela ne signifie pas, qu’il renonce à l’alcool ! Bien au contraire. Après avoir passé une partie de la nuit à courir le Furet ! c’est une autre grande étape qui attendait les concurrents. Au total, 495 kms, pour rejoindre les dunes mythiques de Merzouga. Le départ est donné à 8h30 pour une chevauchée fantastique à travers le grand désert Saharien. Heureux depuis les premiers jours de course, le Buggy #301d’Ydéo Compétition de Fretin/Duplé, a déjà résolu des problèmes épineux, depuis le départ. Mais au-delà de la performance des deux spéciales de la veille, il aura surtout le privilège non négligeable de s’élancer le premier sur les pistes, sans la poussière. Pour les deux équipages #301 Buggy et le # 201 SSV, c’est un bras de fer visible qui s’engageait. On assistait à une lutte régulière, mais sans merci. C’est aussi ça, la compétition automobile de haut niveau, des gladiateurs qui s’affrontent dans l’arène, jusqu’au dernier vivant. Une spéciale au long court qui devait plaire aux concurrents, venus chercher l’adrénaline et une petite dose d’émotion. Malgré sa deuxième place du jour, l’équipage #301 Fretin/Duplé reste leaders au classement général. Dans la catégorie moto, on ne se fait de cadeaux. Le pilote français #104 Valentin Sertilhanges sur sa KTM, commence à creuser le trou avec ses adversaires.
Boucle : Merzouga / Merzouga :
ES6 268,17 kms : Liaison /Spéciale 240 /Liaison 0,100
Le Carta Rallye a dormi cette nuit au pied des dunes, à l’hôtel ‘’Nomad Palace’’ de Merzouga, bien connu des raiders et des baroudeurs. La nuit est tombée, les lampes frontales sur la tête, les mécanos remettent sur pattes les véhicules, pendant que les équipages se glissent dans les duvets pour une nuit douce, néanmoins très éclairante par les groupes électrogènes. Compte tenu des heures passées hier dans l’habitacle, la fatigue commençait à peser sur les avants bras et les visages. Certains se disaient « Peu importe le flacon, l’essentiel, c’est de parvenir à l’ivresse ! ». Alors que d’autres pensent déjà à la dernière étape du lendemain. Encore un gros morceau en perspective qui pouvait modifier le classement, si les équipages en ‘’tête d’affiche’’ prenaient des risques non calculés. C’est sous une température plus clémente que la première moto s’élançait à 8h00 tapante, suivi de la horde sauvage. Un seul mot d’ordre ‘’faire chuter le premier de la classe’’. Voilà la stratégie que les SSV allaient mettre en place pour distancer le Buggy Century CR6, et autres cadors à 4 et 2 RM. Effectivement, sur cette boucle, il fallait jeter toutes ses forces dans la bataille, car le lendemain, la petite étape de 127 kms ne devait être qu’une formalité pour monter sur le Podium. De toute façon, qui sème le vent récolte la tempête, ce n’est qu’une histoire de gros grains ! que tous les flibustiers, comme Jakc-Sparrow, connaissent. À l’abordage ! Comme le dit très justement René Metge « C’est à la fin du bal, qu’on paye les musiciens ! ».
2e Boucle : Merzouga / Merzouga :
ES 7 124,05 kms: Liaison 1 / Spéciale 123,05 / Liaison 1
C’est la lutte finale !
Ce matin, les visages étaient marqués sur la ligne de départ, mais la quasi-totalité des concurrents devaient être le soir au bivouac, pour fêter dignement une semaine de course instance et de fortes émotions. Durant la semaine,les concurrents ont partagé des moments hors du commun, parfois magique. Après ces toutes ces étapes d’un combat intensif et acharné, aujourd’hui, les rescapés de cette édition allaient s’affronter pour la dernière fois dans cet environnement hostile pour décrocher le Graal, si convoité. Même si cette étape était plus courte, avec seulement 123 kms, elle restait néanmoins compliquée sur le papier. Les pilotes allaient devoir affronter des pièges en tous genres, avant la fête. Dès le départ de la course, on avait bien remarqué qu’il y avait des bisbilles entre le premier et le deuxième. Le SSV Can Am #201 de Hugues Lacam était remonté comme un coucou ! Il y croyait encore, et il avait bien raison. Tant que la ligne d’arrivée n’a pas été franchie, il y a de l’espoir.Sur la ligne de départ, derrière l’hôtel le Nomad Palace, tous les concurrents écoutaient le bruit de leur moteur qui se prolonge en eux comme une rumeur d’angoisse et de joie, à la fois : Angoisse de la panne et joie d’une éventuelle victoire. En attendant le feu vert, ne le chercher plus ce fameux ‘’ Parfum d’Aventure’’. La der allait être une échappée au long court. Le Pajero #317 de Julien Silvani et Emmanuel Bordonado était confiant « Nous allons faire très attention, car nous connaissons bien tous les deux, les mots d’une grande sagesse de René Metge ». Le Buggy Century CR6 de Benoit Frétin part comme une balle pour rester au contact du SSV de Hugues Lacam. Cette masse court sur ses roues, a des mouvements de billes de billard, qui penchent avec le roulis, puis plonge le véhicule à bras raccourcis pour une chevauchée à la postérité. Il tangue de partout, mais il reprend, malgré tout, sa trajectoire pour croiser le fer avec les autres concurrents sur les chemins de traverse du côté de Merzouga. Derrière les deux SSV, celui d’Antoine Vitse, qui, comme une bête assoiffée de sang qui crie au loup !Ces fameux SSV court sur pattes sortent toujours du bois au dernier moment pour avaler leurs rivaux. Le couteau entre les dents, ils glissent sur le sable à la vitesse d’un serpent, toujours prêt à bondir sur leur proie. C’est très exactement ce qui s’est passé sur cette ultime spéciale.
Mais voilà, le Buggy Ydéo à la peau dure, c’est du Buggy, made in France, et ça change tout. C’est comme un couteau Laguiole, du solide, du lourd ! du Français tout simplement. Comme ils ont envoyé du bois toute la semaine, les garçons ! Il était logique que la victoire tombe dans leur escarcelle. C’est donc l’équipage # 301 Frétin/Duplé qui remporte cette édition sur un Buggy Century CR6, de l’écurie Ydéo. Leur Buggy avait la puissance de feu d’un croiseur de guerre ! pour remporter le Carta Rallye 2023. Un équipage qui était toujours au taquet sur le plancher des vaches, prêt à renvoyer leurs adversaires aux calendes grecques ! Sous l’arche, Chris Armelin, Gisèle Pierreux et les spectateurs applaudissent très chaleureusement les rescapés, et tout particulièrement la pilote moto Anglaise Stéphanie Rowe.
Classement général final.
Cross Country :
1 # 301 Fretin/Duplé Buggy Century CR6 (FR)
2 # 201 Lacam/Delfino Can am X3 (FR)
3 # Vitse/Liefooghe Can Am X3 (FR)
4 # 307 Martin/Denecheau Buggy VW Tarek (FR)
5 # 204 Oguez/Delfino Can Am X3 (FR)
Catégorie moto :
1 # 104 Sertilhanges Valentin KTM 450 (FR)
2 # 102 Jaafar Berraho Husqvarna (MA)
3 # 101 J. Philippe Revolte KTM 450 (FR)
4 # 103 Stépahine Rowe Husqvarna (UK)
5 # Alexander Bogerd Yamaha (Net)
Rendez-vous au mois d’octobre pour la Baja Morocco.
Auteur : Gilles David
Crédit photos : ActionGraphers