Comme une pièce de théâtre, cette compétition se déroule en plusieurs actes. Depuis 26 ans, les 24 Heures Tout-Terrain du Portugal attirent des milliers de spectateurs, ainsi que des pilotes de plusieurs nations, à Vila Fronteira, une petite commune est située à quelques encablures de la frontière avec l’Espagne. La formule de 24 heures de course se répète et rencontre toujours autant de succès par la beauté naturelle de l’Alto Aletejo, avec son circuit Terrodromo de Fronteira, afin de réunir les meilleures lames aiguisées européennes de la discipline. C’est donc sur un circuit long de 16,28 km parfaitement adapté pour l’endurance, qu’allaient s’affronter environ 300 pilotes, sous la direction de l’Automovel Club du Portugal, et tout particulièrement de l’organisateur, Orlando Romana. Les 6 , 7 et 8 décembre, Fronteira allailt vibrer au rythme d’une des plus grandes compétitions automobiles, du Portugal.
Acte I. Comme à l’accoutumée, plusieurs équipages Français avaient répondu à l’appel, dont l’écurie Andrade Compétition, avec leur tout nouveau proto A.C Nissan, dont les premiers essais avaient été effectués, sur les 9 Heures TT de Santerre et les 24 Heures TT de France. L’occasion pour le Manager Mario Andrade # 22, de finaliser les derniers réglages avant de venir affronter tous les ‘’Conquistadors’’ de l’édition 2024. Au total, ils sont 73 équipages inscrits sur les 24 Heures, dont vingt Français, venus en découdre. Parmi les favoris, il fallait compter sur Laurent Poletti qui avait terminé 2e de l’édition 2024. Lauent Poletti a bien l’intention de s’emparer de la forteresse Portugaise, pour sa 18ème participation ‘’Croix de bois, croix de fer, s’il gagne, il ira au paradis’’. Vingt équipages Français présents ont bien l’intention d’en découdre face la « horde sauvage » portugaise. Mais avant de lancer les 24 Heures, une autre course se préparait. Les 4 Heures SSV. Samedi 7 décembre.
Acte II. Jeudi 5. Les pilotes Miguel Barbosa, João Silvestre, Luís Portela et le paracycliste et Telmo Pinão offriront une expérience inoubliable pour des copilotes handicapés. L’évènement se déroulera sur une piste spécialement créée par la municipalité de Fronteira, à côté du Terródromo das 24 Horas, afin de présenter cette écurie paralympique, dont Diogo Cancela, athlète médaillé de bronze aux Jeux de Paris 2024. C’est Telmo Pinão, qui est à l’initiative de cette initiative. Il faut dire, qu’il entretient un lien particulier depuis des années avec la compétition, en Tout-Terrain. Cet athlète paralympique portugais qui, après un accident en 2002 lors d’une compétition, s’est lancé dans le paracyclisme, pour représenter le Portugal dans plusieurs compétitions internationales, dont les Jeux paralympiques de Tokyo 2020 et de Paris 2024. Le pilote Miguel Barbosa, vainqueur de la Baja Portalegre 2024, effectuera les premiers tours de roues avec Miguel Pacheco, un navigateur handicapé.
Par la suite, l’équipe continuera avec quatre autres pilotes. Telmo Pinão, sera le copilote de Roberto Santos en tant que navigateur. Telmo donnera donc l’opportunité de montrer à tous les passionnés que cette discipline s’adresse à tous. Il n’y a pas de tabous, selon Miguel Barbosa et Telmo Joaö Pinao.
Maintneant, tout le monde devait passer les incontournables vérifications administratives et techniques pour obtenir le fameux ‘’pass’’ pour être autorisé à se présenter sur la grille de départ. Il plane un parfum de revanche entre les équipages portugais et le reste du monde.
Acte III. Vendredi 6. Dés 9h30, les concurrents étaient invités à se présenter sur la piste pour effectuer des essais libres, puis des essais chronométrés de 14h00/17h00. Les choses sérieuses commencent. Les écuries de pointe partent comme des boulets de canon ! sur les longues lignes droites d’un circuit qui ressemble à ce moment précis à du WRC. Si la plupart des équipages roulent à trois pilotes, c’est le plus affuté du team qui est chargé de faire le meilleur temps. Dès le premier tout chrono, les trois premiers buggys (FR) envoient du bois ! 9 :48.571 pour le # 22 Proto A.C Nissan, du Team Andrade Compétition. Derrière, ça crie aux loups ! Le ton est donné. À l’issue des essais chronométrés, le proto Nissan # 22, a réussi à tenir la dragée haute, à tous ses poursuivants. Le ton est donné.
Classement grille de départ des 24 Heures : 1er -# 22 Alexandre Andrade / Cédric Duplé / Yann Morize / Florent Charvot 9 :48.571 A.C Nissan. 2ème – # 1 Rui Carneiro / Laurent Poletti / Ronald Basso 9 :49.789 MMP – 3ème – # 7 Adrien Faravel / Manuel Aires / Jérémie Warnia / Alexandre Ré 10 :16.190 MMP.
4 Heures SSV Tout-Terrain du Portugal bp Ultimate.
Acte IV. Samedi 7 décembre. Dès l’aube, les spectateurs commençaient à affluer autour des stands pour assister au départ des 30 SSV, qui allaient s’affronter durant 4 Heures de course. À 9 h00 tapante, c’est parti pour les 4 Heures SSV, sous un soleil bleu azur, sous l’œil des spectateurs matinaux venus profiter des plus belles couleurs du ciel. Les francs-tireurs de cette catégorie allaient s’en donner à cœur joie sur cette magnifique piste. Samedi 7 décembre. À peine une heure de course et déjà des ennuis pour certains, à l’image du SSV # 53 Philippe Robert qui, pour éviter un concurrent en travers de la piste, est parti en tonneau. Classement général 4 Heures SSV. Podium : 1 # 803 Luis Cidale an-Am Mavetick (PRT). 2 # 802 Roberto Borrego Can Am Maverik (PRT). 3 #803 Luis Cidade Can Am Mavrick (PRT). Luis Cidade « J’ai fait une belle course. J’aime toujours autant venir à Fronteira. La piste était spectaculaire. »
Ouvert 24 Heures sur 24 !
Acte V. À 13h15, à la queue leu-leu tous les véhicules admis pour les 24 Heures quittent leur stand pour se présenter sur la ligne de départ, pour 24 heures de combats, sans merci ! Pour l’instant, ce sont encore les sourires qui dominent l’ambiance, sur cette grande ligne droite des stands. Pilotes, mécanos, managers, sponsors et familles posent devant leur écurie pour immortaliser cet instant de calme, avant la tempête ! 73 véhicules. Rutilants et habillés de leurs plus beaux autocollants, les SSV, les 4×4 et les R2 RM prenaient la pose sur la grande ligne droite des stands pour le plus grand plaisir des photographes, venus de toute l’Europe.
Fidèle à cette épreuve, il y a une petite équipe qui n’en veut, c’est le Team Adonf Médoc avec son Toyota KZJ 90 # 23 « Éloignez-vous de mon char, Marauds ». Et pour cause, au volant, il y a Emmanuel les expérimentés : Emmanuel Esquieu (Champion de France T2), Pierre-Yves Debuisne, Alexandre Scher et Lucas Beurois (Champion de France T2).
Dans les autres stands, l’effervescence commence à monter en pression, les mécanos vérifient les derniers détails (pression de pneus, essais d’éclairages, resserrage des goujons…). Dans le stand # 22, Mario Andrade fait les cent pas « J’ai confiance en mes quatre pilotes. Vous savez le Tout-Terrain, c’est fait pour des gens humbles. Je dis toujours à mes pilotes avant le départ de la course : Les gars, si vous maltraitez votre machine, elle s’en souviendra toujours. » # 80 Yves Morize « J’ai la chance d’avoir avec moi que des pilotes d’expériences. La consigne est de se placer dans les 20 sans casser notre monture, car d’autres aventures nous attendent. » # 30 Philippe Voisin. Buggy Porsche « Nous fêtons nos 12 bougies de notre Porsche, j’espère qu’elles ne s’éteindront pas pendant la course ! » # 24 Désert Warrior Pierre Vanlauwe « Contrairement à ce que l’on peut croire, le Tout-Terrain ne manque pas de talents, mais d’épreuves. Ici, j’ai deux véhicules, j’espère que les deux passeront la ligne d’arrivée, car le climat et la piste sont favorables à nos deux 4×4. »
Acte VI. Cette fois, on est dans la gueule du loup. Avec le meilleur chrono, le Team Andrade s’installe à la première place sur la ligne de départ. Les spectateurs et le smécanos sont invités à quitter lapiste.
Trois équipages Français sur le ligne de départ, devant une horde suavage prêt à sauter sur leur proie ! Le chrono affiche 10 minutes, puis 5, puis une minute. Seul le ronronnement des moteurs résonne sur Fronteira. Tout le monde retient son souffle jusqu’à la dernière seconde. 5, 4, 3, 2, 1, 0… Vrooomm, vrooomm, vrooomm, la poussière voltige au-dessus des véhicules lancés à pleines balles pour s’emparer de la première corde. Le plus rapide est le # 1 Buggy de Rui Carneiro, talonné par le Buggy # 7 MMP d’Adrien Faravel, qui lui-même est talonné par le # 27 SSV de Sébastien Guyette. Le proto # 22 d’Andrade loupe son départ et perd quelques précieuses secondes. Derrière la chasse à l’homme est engagée !
Portables à la main, Les spectateurs n’en perdent pas une miette, rien ne leur échappe. Dès les premiers tours, on a droit à un balai d’entrées et de sorties de stand, à l’image du SSV # 35 qui rentre à la maison avec une petite odeur de friteuse ! Après une heure de course et déjà des ennuis pour certains, à l’image du SSV # 53 Philippe Robert qui, pour éviter un concurrent en travers de la piste, part en tonneau. Allo, maman bobo, allo maman bobo, comme tu m’as fait, j’suis pas beau !
En tête depuis le début de la course, le Buggy # 1 de Rui Carneiro rentre au stand pour changer sa courroie. Le Buggy # 22 du Team Andrade, en profite pour remonter en deuxième position. Du coup, ces deux-là, engagent le jeu du chat et de la souris !
Coup de Théâtre, le SSV Can Am X3 # 35 du Team S Racing, rentre au stand après son premier tour. Le constat du toubib est sans appel. Moteur HS. Les gars, il y a un ‘’Mistigri’’ dans le moteur, et il a fait des dégâts, le bougre. L’équipage constitué d’Olivier Devos, Jean Philippe Béziat, Lionel Coste et Pierre Lachaume encaisse la décevante expérience du Coitus interruptus ! Gros-Jean comme devant, c’est une drôle de tragédie qui fait malgré tout, la beauté des hommes et du sport mécanique Tout-Terrain. En revanche, celui qui fait la plus belle remontée, c’est le Toyota KZJ 90 # 23 du Team Adonf Médoc. Parti à la 38e place, il pointe le bout de son nez à 18h15, en 16e position, puis à la 13e. Mais comme le disait, René Metge « C’est à la fin du bal qu’on paye les musiciens. »
Dans ce stand, l’ambiance s’échauffe, en cuisine le chef Cyril accompagné de sa brigade en la présence de Cathy et de Sylvie, qui commencent à faire mijoter les bons petits plats du Sud-Ouest, entre autres, une omelette aux chanterelles du Médoc, le tout arrosé d’un excellent sirop de grenadine du Médoc ! Le Manager du Team du Toyota # 23, Pikatchou se lâche pour conjurer le mauvais sort du chat noir.
Maintenant que la nuit est tombée, les stands prennent des allures de camp retranché. Lampe frontale sur la tête, les mécanos restent éveillés pendant que les pilotes de repos en profitent pour se glisser dans leur duvet quelques heures. La nuit à toujours son lot de surprises. Les pilotes plus aguerris prennent le volant et s’enfoncent dans les ténèbres pour plusieurs heures. Si la nuit tous les chats sont gris, il n’en reste pas moins que le » Mistigri » n’hésitea pas à monter dans un véhicule pour lui coller la ‘’Scoumoune’’. Sale bête ! Les pilotes sont donc condamnés à rouler sans s’arrêter jusqu’à la lueur du jour.
Deuxième coup de théâtre, à 19h00, l’un des favoris, le Buggy # 7 d’Adrien Favarel rentre au stand avec un embrayage HS. Le Team est inquiet, car le disque n’est pas disponible dans le stock de pièces. Un mécano part à la rencontre des autres Teams pour trouver la pièce rare. Pendant ce temps, le trio de tête ne lâche rien. On retrouve le Buggy # 22 d’Alexandre Andrade. Derrière lui, le Buggy # 1 de Rui Carneiro / Laurent Poletti qui s’accroche aux baskets du A.C Nissan. En troisième position le Mitsubishi Pajero des Lettons du Team Tempo 24H, d’Igors Skoks fait une remontée fantastique « Chérubin appelle poussin bleu ! l’opération Léontine est enclenchée.» Finalement, cette nuit a été longue et douloureuse pour plusieurs concurrents. Toutes les mécanique ont souffert sur cette piste qui devenait de plus en plus défoncée, par les multiples passages.
Coup dur en plein nuit pour le Toyota # 23 du Team Afonf Médoc. Il rentre au stand avec un cardan cassé. La punition de cet arrêt forcé lui coûte très cher, et il n’est pas le seul. L’équipage # 8 Buggy Rivet de Kevin Durand est stoppé net par son vilebrequin. Finalement, dans cette pénombre, tout le monde aura son lot de surprises : moteur qui ratatouille, allumage, crevaison, cardan, train arrière et avant cassés, aile arrachée, galipette, tonneau, capot envolé, embrayage, circuit électrique….
Acte VII. Le jour se lève avec la brume matinale. L’heure est venue pour mettre en place les stratégies de course. Si le classement est quelque peu chamboulé, le Proto Nissan d’Andrade # 22 tient toujours ses adversaires à distance. En deuxième position, on trouve le Buggy Pro Pulsion Oryx # 21 du Team Lauilhé, qui s’accroche malgré ses deux tours de retard. Quant au Mitsubishi Pajero # 6 Tempo 24H des Lettons, le véhicule tourne comme une horloge, et se positionne en troisième position. À cette heure précise, le podium commence à se dessiner.
Autre coup de théâtre, alors qu’un soleil bleu azur faisait son apparition, le Buggy MMP # 1 du Team Rui Carneiro rentre au stand avec le train arrière gauche complètement arraché. Vu les dégâts, Laurent Poletti décide de jeter l’éponge avec l’accord de ses coéquipiers. Lui qui faisait feu de tout bois depuis des heures pour rester aux avants postes, est obligé d’admettre qu’il est K.O. debout. Force est de constater que dans cette discipline, une fraction de seconde d’inattention suffit pour que le véhicule vous échappe et s’enfonce dans les ténèbres, ou dans une ornière profonde. C’est donc un sirop au goût amer rempli d’amertume que toute l’équipe doit encaisser.
Au soleil levant, les spectateurs matinaux ont bien compris qu’il allait se passer beaucoup de choses avant 15h00. Comme en période de printemps, la poussière stagne au-dessus de la piste, puis voltige dans l’air, rendant la visibilité de plus en plus difficile. Éblouis, plusieurs équipages tombent dans le piège et se fracasse sur les obstacles. Dans le petit bois, les SSV sautent comme des cabris ! Si certains s’en sortent bien, d’autres ressemblent à des embarcations qui affrontent une mer déchaînée et incontrôlable. À cet endroit, l’examen est permanent pour éviter un bras de fer avec la nature qui risquait de se terminer en froissement de tôle ! Tout ce qui peut mal tourner, va mal tourner, c’est la loi de Murphy !
Acte VIII. Tout le monde oublie cette nuit pleine de rebondissements pour qui, certains ont été touchés par le mauvais sort. À quatre heures de l’arrivée, retour au bercail pour le Toyota KZJ 90 # 23. Le véhicule rentre au stand sur trois pattes. La panne provient d’un fil électrique qui alimente un injecteur. Branle-bas de combat, un coup de fer à souder et hop, le Toyota repart sur les chapeaux de roues. À la même heure, idem pour A.C Nissan # 22, le Proto tourne avec un cylindre en moins. C’est la panique dans le stand. Laurent Poletti n’étant plus dans le jeu, la décision est rapidement prise. Mario Andrade décide de continuer comme ça, jusqu’à 15h00. C’est quitte ou double ? Derrière, tout le monde est au courant que le proto # 22 à des ennuis de puissance, du coup, ça cravache dure pour lui porter l’estocade le plus rapidement possible. Il faut dire qu’aucun équipage 100% portugais n’a plus gagné cette course, depuis 2010. Une raison de plus pour lâcher les chevaux devant des spectateurs enthousiastes.
Tous les managers ont les yeux fixés sur le chrono, scrutant son voisin de même catégorie. Pour la beauté du spectacle, les milliers de spectateurs, espèrent que ces deux dernières heures donnent lieu à une passe d’armes entre les cinq premiers. Le moindre mouvement des mécanos dans les stands est observé. Dans le Team # 31 Clio MMC de Kevin Sellier qui a délaissé sa 4L Proto pour une Clio, les pilotes Daniel Sellier / Antoine Caniac / Jean Boucard / Philippe Boucard, tous retiennent leur souffle.
Idem pour la famille Fournier et Gaëtan Dejoie # 83 Buggy Fradet. Toyota Land Cruiser # 83, l’ancien pilote du Paris-Dakar qui vient de fêter ses 80 bougies, comptait bien passer la ligne d’arrivée pour clouer le bec aux margoulins et les sulfureux de la critique, qui pensaient qu’il ne tiendrait pas la cadence.
C’était méconnaître la fraternité de ses coéquipiers : Daniel Royer / Philippe Beaux et de Stéphane Hermann. Depuis des heures, les mécanos s’activent dans le stand pour remettre sur pied le véhicule avant la fin de la course. Finalement, le Toyota repart à 14 heures, et passe la ligne d’arrivée pour fêter dignement une fin de carrière bien remplie de l’ami Yves. Haut les cœurs ! « Je baisse pavillon. Les 24 Heures du Portugal étaient ma dernière course. Il faut savoir se retirer avec panache et laisser la place à cette nouvelle génération, à l’image de mon neveu Yann Morize qui vient de remporter cette épreuve avec le Team Andrade Compétition. Comme le disait Pierre Dac, Les hommes sont comme les arbres, avec l’âge ils deviennent durs de la feuille et mous de la branche ! » Effectivement, une page se tourne, mais une autre va s’ouvrir.
Acte IX. Dans la dernière heure de course, le suspense est à son comble. Tout au long de ces 24 Heures, les équipages Français ont confirmés leur suprémathie. Le Mitsubishi Pajero # 6 de l’équipe Lettone espère malgré tout, mettre la pression sur le Buggy d’Alexandre Andrade, dans les derniers tours de roues. Idem pour le Buggy Pro Pulsion # 21. Tous deux convaincus qu’ils peuvent réaliser un véritable Hol-up dans cette dernière heure ‘’ Haut les mains, peu de lapin ! ‘’ le Pajero et le Pro Pulsion Oryx appuient sur le champignon, pour un quitte ou double final. Mais c’est devant des milliers de spectateurs que le Proto # 22 d’Andrade Compétition passe sous le drapeau à damier, après 24 heures de course, sans merci. Classement général :
1er # 22 Alexandre Andrade / Cédric Duplé / Yann Morize / Florent Charvot Proto A.C Nissan (FR). 2ème # 21 Louis Lauilhé / Pierre Lauilhé / Lucas Lambert Pro Pulsion Oryx (FR). 3éme # 6 Igors Skoks / Rudolfs Skoks / Arvis Oikis Mitsubishi (LVA). 4ème # 75 Filipe Marques / Ricardo Martins / André Serranon / Gonçalo Oliveira Can Am X3 Turbo (PRT). 5ème # 33 Marco Martins / Marco Marques / José Martins. Nissan Proto PP (PRT).
Auteur : Gilles David (gd.redaction@orange.fr). Crédit photos : Olicier Milon Art Book Racing @ 24 Horas Vila Fronteira.