Le Rallye international Africa Eco Race poursuit son aventure avec Anthony Schlesser, fils de Jean-Louis, créateur de l’épreuve et Champion du Monde des Rallyes-Raids FIA. Anthony, apporte des nouvelles idées et du sang neuf, pour que cette épreuve perdure dans le temps et qu’on n’oublie pas René Metge et Hubert Auriol. Quant à Jean-Louis Schlesser, il fait partie de ces hommes volontaires que rien n’arrête. Plus il y a d’obstacles, plus il en redemande. On n’est pas Champion du Monde par hasard.
Les reconnaissances de la 16ᵉ édition 2025 viennent de se terminer. Un parcours tracé par Manfred Kroiss, directeur sportif de l’Africa Eco race avec l’incontournable, Yves Loubet, responsable de la catégorie Historic. Le départ se fera le 28 décembre de Monaco. Au programme, onze étapes, dont 3 500 kms de spéciales à travers le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal, avec une arrivée le 12 janvier au Lac Rose, à Dakar. Cette année, l’organisation s’est renforcée avec Franck Lagorce, un grand pilote qui a brillé en Karting, la F1, les 24 Heures du Mans, le Trophée Andros…). Franck Lagorce s’occupera de l’organisation, de la logistique et de l’aspect sportif de l’épreuve. C’est donc un trio gagnant, constitué d’Elisabetta Caracciolo, de Franck Lagorce et d’Yves Loubet qui épaulera Anthony.
Franck Lagorce « J’ai eu des relations très enrichissantes avec mes amis Hubert Auriol et René Metge, qui m’ont longtemps parlé avec beaucoup de passion de cette épreuve. Malheureusement, mes engagements au Trophée Andros m’empêchaient de venir arpenter les pistes. J’ai hâte de profiter de ces moments simples et d’admirer les paysages jusqu’au lac Rose, à Dakar ».
Au-delà des défis techniques, le parcours dévoile des paysages inédits qui enchanteront les participants tout au long de cette aventure Africaine. Plus de 100 motards inscrits sur cette édition.
Si la traversée du Maroc sera l’épreuve du feu pour certains, comme un baigneur qui hésite à rentrer dans l’eau froide ! pour d’autres, ce sera en terre connue, tels des boucaniers hardis en quête de gloire ! L’inconvénient du Maroc, c’est que les pistes sont étroites et très rocailleuses, où il n’est guère aisé de doubler sans prendre de risques. Même à moyenne vitesse, les concurrents pourront souffrir des difficultés de terrain (saignées, pierres, herbe à chameaux, tôle ondulées, sable mou et fech-fech). Cette fameuse farine ocre qui glisse sur les pare-brises et qui engloutit les écoutilles !
La Mauritanie apportera une dimension plus immersive aux concurrents, avec des dunes imposantes, des canyons majestueux sur des nouvelles pistes. Quand on affronte une dune en Mauritanie, on ne sait pas ce qu’il y a derrière et ce qu’il va se passer. C’est aussi dangereux de partir faire du hors-piste avec des skis que de traverser le désert en voiture ou à moto. Une chose est sûre, les concurrents passeront dans des endroits mythiques, qui ont fait la légende de l’Africa Eco Race. Les participants traverseront aussi des Chotts qui sont à la fois mers et déserts, dans des lieux inspirants qui évoluent de jour en jour.
En Mauritanie, la région de Chinguetti restera marquée dans la tête des concurrents par la beauté des paysages. C’est si beau qu’en Afrique de l’Ouest, la course revêt parfois un aspect secondaire, face à la beauté de la nature. Cet endroit apportera une dimension plus immersive aux concurrents, avec des dunes imposantes, des canyons majestueux, des nouvelles pistes. Quand on affronte une dune en Mauritanie, on ne sait pas ce qu’il y a derrière et ce qu’il va se passer. C’est aussi dangereux de partir faire du hors-piste avec des skis que de traverser le désert avec un véhicule.
Une chose est sûre, les concurrents passeront dans des endroits mythiques, qui ont fait la légende de l’Africa Eco Race. En Afrique, la beauté des paysages peut faire passer la course de temps en temps à un aspect secondaire, face à la beauté de la nature, qui conserve un pouvoir de fascination inégalé.
Quant au Sénégal, il y aura une nouvelle spéciale différente des précédentes éditions qui donnera une nouvelle saveur à la course. Jean-Louis Schlesser, précise « Cette année, nous allons offrir aux concurrents un parcours inédit et exigeant, enrichi de paysages et de défis exceptionnels. Avec les oasis du Maroc, les dunes infinies de la Mauritanie, la belle spéciale sénégalaise entre les baobabs et l’arrivée au Lac Rose. Chaque étape est conçue pour intensifier la compétition et le plaisir de la découverte ». Lorsque les concurrents se rapprocheront de la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, caché derrière les dunes, il y aura un ciel bleu sans nuages qui surgira à l’horizon, tel un mirage de dromadaires et leur attelage qui se suit à la queue leu-leu.
Outre la compétition de haut niveau des professionnels et amateurs en autos, motos, SSV, quads et camions, il y a la catégorie Historic, avec des véhicules datant de 1970 à 2007.
Yves Loubet « Depuis l’année dernière, nous avons conçu cette catégorie pour qu’elle soit pleinement intégrée à l’Africa Eco Race, qui verra s’affronter en parallèle les pilotes professionnels et amateurs, dans les différentes catégories. Les équipages engagés en Historic vont vivres, comme en 2024, une véritable expérience en rallye-raid, au plus proche de la course des professionnels, aux bivouacs comme sur les pistes. »
Rendez-vous le 28 décembre à Monaco pour le départ de cette 16ᵉ édition, qui s’annonce déjà comme l’évènement sportif automobile de cette nouvelle année. Auteur : Gilles David. Crédit photos A.E.R & Alain Rossignol. N’hésitez pas à nous contacter pour un rédactionnel à votre retour de l’épreuve (gd.redaction@orange.fr).