Depuis 1993, date de la première édition de cette épreuve, force est de constater que le succès est toujours au rendez-vous. Rappelez-vous de la première victoire de cette course, et de l’équipage Ratet, Rigal, Tartarin sur Toyota, il s’en est passé du temps. Des années plus tard, comme au bon vieux temps, l’épreuve retrouve les terres de Seine-et-Marne. Réunis pour la 32e édition à Fontaine Fourches, tous les experts de la discipline s’étaient donné rendez-vous à Fontaine Fourches, pour les vérifications administratives et techniques. Tout y passait : Sécurité et conformité des véhicules. Dans le stand des vérifs administratives, Leslie Dronne endosse l’habit de cheffe d’orchestre, avec une équipe de musiciens bien rodés.
Lors du Briefing, Jean-Louis Dronne a rendu hommage René Metge « En ce jour du 14 septembre 2024, j’ai souhaité rendre hommage à notre ami René Metge, qui, malheureusement, nous a quittés le 3 janvier dernier. Ce fut une très grande tristesse lorsque que nous avions appris cette terrible nouvelle. Lors de ses funérailles à Antony, tous ses copains étaient là pour lui dire au revoir, et pour le remercier de toutes ces années passées à ses côtés. Pas besoin de vous rappeler son immense carrière. Tout le monde se souvient qu’il avait aussi, qu’il avait participé cinq fois aux 24 Heures de Paris. Vous imaginez bien que j’ai rencontré beaucoup de personnes dans ma vie, mais René était pour moi un être à part. Un grand champion inégalé, et notre maître à tous. Pour beaucoup, il était très certainement l’un des plus grands pilotes Français, dans sa catégorie. René était à la fois, pilote, copilote, préparateur et organisateur. Finalement, un perfectionniste. « Lorsque vous avez un tel professeur à votre droite comme René Metge, disait Johnny Hallyday, les obstacles paraissent plus faciles, parce que les leçons quotidiennes sont alors des plus enrichissantes. C’est donc un autre »Petit Prince » qui nous quitte. »
C’est sur un magnifique circuit de 6,4 km nommé ‘’ Off Road Stadium ’’ que les concurrents allaient évoluer. 24 heures, c’est long et difficile. Mais, pour des pirates endurcis aux longues distances, cette course est faite pour satisfaire les équipages qui recherchent un dépassement de soi. Sur cette épreuve, si particulière, la plus grande des qualités sera de gérer sa vitesse, tout en préservant sa mécanique. Du coup, chacun devra-être conscient que l’examen sera permanent et la remise en question, sera totale. Samedi 14 septembre. Le jour se lève sur Fontaine-Fourches. Dans les stands, ça sent bon l’odeur de café et des croissants chauds. Les traits tirés, les paupières encore lourdes, dans les écuries les pilotes ressemblent plus à des Marmottes mal réveillées ! comme des soldats qui vont bientôt partir à la guerre. Maintenant que tout ce petit monde est prêt, dès huit heures, les premières voitures partent sur la piste pour les premiers essais chronométrés, jusqu’à 10h00. C’est donc, une piste humide, mais, néanmoins, très agréable pour se mettre en condition, avant les essais qualificatifs, de 10h30 à 11h30.
Le plus expérimenté pilote de chaque Team doit prendre le volant afin de réaliser le meilleur temps, pour ainsi, se positionner sur la grille de départ. Avant de s’élancer sur cette magnifique piste, les Teams Managers rappellent les consignes de course à leurs pilotes, qui se résument à rechercher le meilleur compromis entre vitesse et respect de la mécanique, car, les anciens savent que c’est avant tout la fiabilité qui est primordiale, sur cette épreuve d’endurance. Si pour certains pilotes, c’est leur première épreuve du feu, venus chercher une petite dose d’émotions, au même titre qu’un baigneur qui hésite à rentrer dans l’eau froide ! pour d’autres, c’est l’occasion de battre une nouvelle fois le fer avec les meilleurs. Avant les essais qualificatifs, les Teams Managers rappellent les consignes de course à leurs pilotes, qui se résument à rechercher le meilleur compromis entre vitesse et respect de la mécanique, car, les anciens savent que c’est avant tout la fiabilité qui est primordiale, sur une épreuve d’endurance. Plus rapides et plus légers, les Buggys ouvrent en grand, dès le premier tour de piste. Les spectateurs venus nombreux assistent à l’ouverture d’un bal mémorable.
À l’issue de ces premiers essais, le plus radide est le #20 Antoine Galland 4 :23.622 Century Racing T1A. En seconde position, #55 Stéphane Duplé 4 :248.1626 Corse’r DS Racing T1A. En 3e #10 Favre Benjamin 4 :30.248 7075. Cap Off Road T1A. Le ton est donné ! Il a dit : # 106 Arnaud Euvrard. Buggy Fouquet Nissan « Ce sont des essais grandeur nature à pleine vitesse. C’est une belle sensation pour ces premiers tours de roue. J’espère prendre du plaisir sur ces 24 Heures. Ne nous laissons pas griser par les essais, le plus dur reste à faire. » Donc, après les jeux Olympiques et paralympiques 2024, nous voilà donc sur la ligne de départ à Fontaine-Fourches 2024. Soixante-huit véhicules sont alignés selon l’ordre des qualifications de ce matin. Moteurs arrêtés, les pilotes attendent patiemment le coup de clairon du directeur de course, à 14 heures précises. Dans les habitacles, les pilotes sont tendus comme des arbalètes. Moteur ! La tension monte de plus en plus et les spectateurs ressentent cette tension insoutenable avant un départ d’une épreuve automobile.
Encore cinq minutes d’attentes avant que le coup de canon, soit donné. Plus les secondes s’égrènent, plus la tension monte, d’un cran. Les Buggys ouvrent le bal ! devant une vingtaine de SSV prêts à en découdre. Il est 14 Heures, Henri Pescarolo donne le départ. C’est parti pour 24 Heures. Silence, on tourne, lumière, caméras et portables enregistrent le départ en trombe des premiers de la classe ! La poussière se lève, cette fois, on est rentré dans la gueule du loup ! Debout les gars, il va falloir en mettre un coup ! Le Buggy #55 DS Racing de Stéphane Duplé disparaît, englouti par une poussière ocre qui drape tout le sol. Au passage du premier chrono, il est toujours en tête de la course à la barbe du Buggy #20 Century CR6, de Stéphane Galland. Derrière, ça crie au loup ! le Buggy Fouquet Nissan #106 d’Arnaud Euvrard, et le Buggy MMC Nissan # 22, du Team Andrade Compétition.
Devant, c’est donc une échappée au long cours pour le plus grand plaisir des spectateurs. Après une heure de course, la direction de l’épreuve décide de sortir le drapeau jaune, qui signifie que la course est gelée. Autrement dit, personne n’a le droit de doubler, le temps que l’arroseuse humidifie la piste. Cela fait partie des aléas d’une course automobile Tout-Terrain. Une sage décision du directeur de course, afin d’éviter des froissements de tôle inutiles. Si certains patients à la queue leu-leu, d’autres en profitent pour rentrer au stand. Ça repart sur les chapeaux de roue, du coup, le Buggy # 106 d’Arnaud Euvrard en profite pour dépasser Stéphane Duplé. En T2, le Toyota #33 du Team Adonf Médoc tient la dragée haute au Mercedes ML 500 #43, de Jean-Luc Baudet. C’est la réponse du berger à la bergère. Cette catégorie T2 sera très certainement disputée. Chez les SSV T3, la bagarre aussi fait rage. En tête, # 6 Adrien Fourmeaux, derrière à l’affut, le # 47 Sébastien Guyette. Dans la catégorie SSV, le Can Am # 100 Tony Salvatore, mène la danse ! Sous un soleil immaculé de bleu, la poussière qui drape le sol rend la visibilité de plus en plus délicate. Les arroseuses entrent en cours du jeu pour éviter le pire. De ce fait, les véhicules sont vite malmenés sur ce terrain rendu glissant, obligeant les pilotes à s’adapter pour éviter un froissement de tôle.
Elle a dit : Delphine Crosse. SSV #75 « Pour l’instant tout va bien. Notre véhicule a été préparé par RM Sport de Manu Castan, une épée ! dans son domaine. Bien entendu, je ne cache pas que notre ambition est de récidiver notre victoire de 2023, dans la même catégorie. » Il a dit : Luca Covaja SSV T3 # 94 « La piste est magnifique et très roulante, on a vite fait de perdre le contrôle du véhicule dans les parties sinueuses. Mais, quel plaisir de conduire dans ces conditions. Il faut dire que notre SSV est très bien suspendu, ce qui nous permet d’enchaîner les pifs/paf dans les meilleures conditions. Ce soir, je passe le volant à ma fille Chiara, qui pour la première fois va courir sur un SSV. J’ai totalement confiance en elle. »
Les francs-tireurs s’amusent. Les heures s’écoulent, mais le rythme ne faiblit pas. Après trois de course, les SSV partent à la chasse des trois buggys de tête. Devant, ça va toujours aussi vite. C’est un chassé, croisé entre le #22, le #20, le #55 et le #10. À l’affût, Killian Glissen SSV Can Am X3 FIA de l’écurie Mercier, garde un œil sur les quatre premiers. Il ne faut surtout sous-estimer ces véhicules survitaminés, car, ils peuvent sortir du bois à n’importe quel moment pour vous avaler. Sur le circuit à cette heure de la course, c’est la piste aux étoiles pour plusieurs concurrents. Si certains rentrent aux stands en remorquage pour un problème mécanique. En revanche, d’autres jouent les équilibristes pour épater la galerie ! Un tonneau par-ci, une galipette par là… C’est aussi là que la part invisible se cache entre le défi et son mystère. Au bord de la piste, les trois photographes, Alain Rossignol, Olivier Milon et Jacques Devisme se régalent devant ce magnifique spectacle, et cette splendide lumière.
En milieu de plateau, la famille Fournier # 44 Can Am MMP est dans le top 10. Voilà un parfait exemple de passage de témoin. Philippe Fournier a réussi à faire partager sa passion à ses deux fils, Antoine et Alexandre. Deux jeunes pilotes que nous avons connus lorsqu’ils nettoyaient les phares et le pare-brise, du Toyota (la Mamy) de leur père. Les autres exemples, c’est la famille Andrade, la famille Sellier, la famille Corvaja, la famille Bujon, et la famille Fay. Leurs enfants, filles et garçons, suivent le même parcours que leur père. Le soleil descend lentement à l’ouest, quand dans les stands, la pression redescend. Les cuisiniers sont à l’honneur, à l’image du Team Adonf Médoc. Au menu, cuisse de canard confite et champignons de Fontaine-Fourches ! Le tout arrosé d’eau ferigineuneuse ! À table…
Coup de théâtre, Les chevaux de bois sont cassés, le manège s’est arrêté. L’un des favoris, le MMC Nissan #22 de l’écurie Andrade rentre au stand avec le pont arrière cassé, à 18h30. La sentence est sans appel. KO debout, le manager décide de jeter l’éponge. Ce véhicule proto était depuis plusieurs mois en pleine préparation. Aux quatre coins du ring, c’est du brutal ! Il va donc falloir revoir certains points avant de pouvoir à nouveau s’élancer sur une nouvelle épreuve. C’est un fait. Sur cette course, tout peut se passer en un quart d’heure de seconde, de l’euphorie, de l’espoir au désespoir, d’une heureuse issue, à un doute.
En effet, une heure plus tard, 2ème coup de théâtre. Alors qu’il était en tête de la course, le #55 doit faire face à un départ de feu. Cet incident oblige le pilote de l’écurie à s’arrêter sur la piste. Remorqué jusqu’au stand, l’équipage perdra plusieurs minutes à réparer. Rien de vraiment grave, puisque deux heures plus tard, on retrouve Benjamin Bujon à la 9ème place, derrière Patrick Martin et Alexandre Fournier.
La nuit vient de tomber avec son lot de surprises. Les pilotes les plus aguerris prennent le volant pour rouler de nuit. Les stands prennent alors des allures de camp retranché. Les rampes de Lazer éclaircissent la piste, les mécanos s’équipent de lampes frontales, pendant que d’autres, se glissent dans les duvets pour une nuit douce, néanmoins très éclairante par les groupes électrogènes. Xavier de Soultrait en profite pour classer son SSV Polaris en 3ème position. Bon an mal an, il envoie du bois, le garçon ! Mais aura-t-il assez d’essence dans le moteur pour tenir la cadence ? En effet, la bagarre est de plus en plus visible entre les buggys et les SSV. Force est de constater que la violence du combat de cette nuit devrait laisser des traces. Pompier de Paris dans le civil, Mylène Lecieux à des yeux de chat pour rouler la nuit. Son can Am X3 T3 FIA #82, glisse sur cette piste ondulée, à point.
Dimanche 15. Hier soir, avant de vous quitter, nous sentions bien avec Didier Richard que l’empire allait contre-attaquer. Effectivement, les SSV ne sont pas venus ici pour faire dans la dentelle ! Bien au contraire, ces petites bêtes restent farouchement hargneuses et combatives. C’est si vrai qu’à huit heures du matin, c’est le Polaris #15 FIA de Teddy Légende qui ouvre la marche. Derrière, Stéphane Duplé # 55 avec son Buggy Corser appuis sur le champignon pour se rapprocher au plus vite du rétroviseur, du Polaris. Voilà qui est fait, le buggy #55, dépose le Polaris de Xavier de Soultrait dans la grande ligne droite des stands.
En T2, Appoline Doffin se jette dans l’arène des gladiateurs pour affronter les meilleurs de cette catégorie, avec son Toyota KDJ 120. D’ailleurs, sa combativité force le respect de la plupart des hommes. Pour tout le monde, les heures passées dans l’habitacle commencent à peser sur les avants bras et les paupières. Le soleil plein »Est » gêne considérablement les pilotes. Les dépassements deviennent très risqués pour trouver le bon équilibre entre l’horizontalité et la verticalité sur terrain. Dans notre aquarium avec vue imprenable ! Didier Richard m’explique qu’une piste se déchiffre comme une partition musicale. Autrement dit, il ne faut jamais perdre la trame, ni les courbes, même si parfois, elle se creuse au fil du temps.
Il a dit : Xavier de Soultrait. Mais au fait, qui est-il ? Ancien motard sur le Dakar, il s’est lancé ses dernières années dans la catégorie SSV. Les résultats sont déjà au rendez-vous. Il remporte la catégorie SSV sur le Dakar 2024, avec son copilote Martin Bonnet sur un Polaris Pro R « Je suis ici pour faire du roulage, j’ai absolument besoin de ‘’bouffer’’ du km. Cette nuit, je me suis fait plaisir. Motard, je trouvais tout de suite les bonnes trajectoires pour doubler sans prendre de risque. Le Dakar approche, et les ambitions aussi. De plus, mes deux coéquipiers Teddy Legendre et Joël Labille sont deux pilotes réguliers, avec nos mécanos, nous avons une équipe formidable.»
C’est la dernière séance, c’est la dernière séquence ! Sous sommes à une heure de l’arrivée. Au milieu d’un tourbillon de poussière qui drape la piste, et après des kms de pilotage non-stop, les mains des pilotes sont gonflées, à force de se cramponner au volant de leur bolide. À cet instant, Xavier de Soultrait vient de rentrer au stand avec une roue crevée. Ce qui devrait faire le jeu de Benjamin Bujon #55, le Corse’r de DS Racing. Motivé et déterminé, le Team DS Racing est au taquet. Les spectateurs ont bien compris qu’il se passait quelque chose, puisqu’ils se rapprochent de la grande ligne des stands, pour soutenir leur favori. Finalement, cette ultime heure pourrait bien avoir le rôle de juge de paix, tellement la tension est palpable dans les paddocks.
Pour la beauté, espérons que cette dernière heure donne lieu à une passe d’armes entre les favoris ? Alors, qui va s’emparer du Détroit de Magellan ? C’est la grande question, à 30 minutes de l’arrivée. Premier coup dur, le # 10 Benjamin Favre MMP T1A, rentre au stand sans conséquences. À quelques encablures de la fin de l’épisode, nous recevons Monsieur le Maire de Fontaine-Fourches, dans notre aquarium « L’inquiétude pour nous était l’état du sol pour recevoir cette 32e édition, mais notre équipe a très bien travaillé. Finalement, le temps était avec nous. Je suis content, car c’est une réussite totale pour toute l’équipe de Forcing, mais aussi, pour tous les spectateurs venus nombreux. Bien entendu, j’ai toujours une appréhension avec les enfants qui parfois peuvent se rapprocher trop près de la piste, d’entrée des stands. Dès que la course est terminée, nous allons vite ressemer du blé. Rendez-vous, en 2025.» Il reste cinq minutes de course. L’équipage # 55 tient tête Tenir tête au Polaris # # 15. Jusqu’au bout, il résiste avec sévérité détermination sans faille. Ne rien lâcher : poursuivre un combat coûte que coûte.Le Buggy #55 de l’équipage Alexis Detienne, Stéphane Duplé, Fredenucci Kévin, Benjamin Bujon et Yves Tartarin du Team DS Racing, remporte cette 32e édition en tenant tête au SSV Polaris Pro R #15, de Xavier de Soultrait, Teddy Legendre, Joël Labille, après un bras de fer, long de 24 Heures. Stéphane Duplé et ses coéquipiers fêtent avec leur staff, ce bonheur total d’avoir triomphé des plus hauts sommets de l’effort. La catégorie T2 est remportée par l’équipage # 93 Appoline Doffin, Beurrois Lucas et Falloux Nicolas sur un Toyota KDJ 120. Clap de fin, compte tenu du succès de l’édition 2024, cette épreuve est déjà en route pour 2025. Finalement, l’organisateur a réussi à faire des vainqueurs, tous les rescapés de cette 32e édition. Un grand bravo à Jean-Louis Dronne, Leslie Dronne, Laurence Dronne, Thomas, ainsi qu’à toute l’équipe de l’organisation, et ils sont nombreux.
Classement final : 1 # 55 Detienne Alexis, Stéphane Duplé, Fredenucci Kévin, Benjamin Bujon, Yves Tartarin DS Racing Corse’r T1A. 2 # 15 Xavier de Soultrait, Legendre Teddy, Joël Labille Polaris PRO R T4 FIA. 3 # 47 Glissen Stéphan, Glissen Killian, Sébastien Gyuette, Beaujon Alexandre Can Am X3 T3 FIA. 4 # 6 Romain Locman, Maxime Fourmeaux , Adrien Fourmeaux Can Am Maverick T3. 5 # 10 Darroux Thibaud, Favre Benjamin, Favre Jedida MMP T1A. 6 # 44 Fournier Philippe, Fournier Antoine, Fournier Alexandre Can Am MMP T3 FIA. 7 # 16 Noble Pierre, Sardin Nicolas, Moreau Geoffrey Can Am X3 SSV. 8 # 82 Devos Olivier, Elahoui Zitouni Quentin, Lecieux Mylène, Richard Florian Can Am X3 T3 FIA. 9 # 11 Dupré David, Pochon Pierre Edouard, Piquet Laurent Can Am X3 T3. 10 # 46 Destringuez Jérôme, Roche Charles, Fournier Claude, Decourthy John Can Am X3 T3 FIA.
Maintenant, tous les regards sont rivés sur 2025. Pour que cette discipline perdure, il serait bien de revoir deux choses. La première, c’est de réfléchir sur la véritable utilité de cette bride obligatoire pour les SSV. Pourtant, il y a moins de danger sur les circuits du Championnat de France, qu’en Afrique. Alors pourquoi obliger une bride en Championnat et pas en Rallye-Raid ? Ici, il n’y pas de gros rocher en sortie de virage, pas d’oued, pas de saignée, pas d’escalier, pas de changement de cap tous les 200 m… Autrement dit, pas de danger II et III. Le deuxième point, nous regrettons de ne plus voir les anciens T2 sur nos circuits. Où sont passés les Range Rover, Toyota, Nissan, Mitsubishi, Lada, Mercedes, Land, P4, Porsche, Peugeot, Renault, Jeep… Sans doute en Afrique ? Finalement, pour les faire revenir sur le Championnat, ne serait-il pas judicieux de créer une nouvelle catégorie avec des véhicules, dont les propriétaires sont encore en possession du passeport technique de l’époque ? À charge à la FFSA de demander quelques modifications de sécurité, pour que l’on puisse revivre ces années d’Antan.
En attendant, retrouvez-nous à la 2e édition du Dakar Légend, les 5 et 6 octobre à Villiers Sur Orge. Pierre Lartigue quadruple Champion du Monde sera présent avec sa Citroën ZX ÉVO 3, de 1995. Si vous souhaitez exposer un véhicule, contactez Christian Sauriac 06 89 87 32 81 – cam.91@orange.fr
Auteur : Gilles David (gd.redaction@orange.fr. Crédit photos : Olivier Milon Art Book Racing (milon.olivier@wanadoo.fr). Vidéos : Jean-Dominique Refait.